Commentaire de texte sur la scène de première rencontre dans Manon Lescaut

« innocence », « dont tout le monde admirait la sagesse et la retenue », « j'avais le défaut d'être excessivement timide et facile à déconcerter », ce qui montre encore l'innocence de l'être de Des Grieux.

Enfin on peut observer le fait que Des Grieux, au début de l'extrait arrive à faire une analyse de la situation en argumentant ces faits et gestes, ce qui montre l'aspect morale du personnage. Manon Lescaut, une femme mystérieuse et manipulatrice.

Pour commencer, on remarque déjà que le portrait physique de Manon n'est pas vraiment discernable « fort jeune », « elle me parut si charmante », « Quoiqu'elle fit moins âgées que moi », on a que peu d'élément ce qui décrit une partie de la femme mystérieuse, comme si elle le faisait exprès pour envouter les personnes autour d'elle.

Au contraire, on peut voir que son portrait moral est bien plus détaillé « bien plus expérimentée », « son penchant au plaisir, qui s'était déjà déclaré », elle me répondit ingénument », c'est éléments plus approfondis montre la maturité et l'habileté qu'a déjà acquise Manon comme aussi l'expérience comme si elle s'avait à l'avance tout ce qu'elle pourra faire ou obtenir.

Pour clore, Manon va peu à peu prendre le contrôle de Des Grieux en le manipulant, on le remarque grâce à la répétition de l'adjectif « charmante », « elle me parut si charmante », « un air charmant de tristesse », de là on a deux interprétation : d'une part charmante signifie jolie donc sa beauté représente son charme se qui mène à la deuxième interprétation qui est le côté envoutant, comme si elle lui avait jeté un sort.   On a pu constater dans cette première partie que les deux personnages principaux étaient assez différents, entre Des Grieux, pur, moral, chaste mais qui va perdre ses moyens et Manon, mystérieuse, envoutant, qui garde le contrôle de soi.

Ce qui va nous permettre dans une deuxième partie de décrire un amour fatal qui va bouleverser le cours de l'histoire.   Une rencontre amoureuse qui repose sur le hasard du destin autrement dit la Fatalité de la rencontre.

Avant même de se rencontrer, on voit qu'il y a une multiplicité de termes spatio-temporels « Amiens », « la veille », « le coche d'Arras », « jusqu'à l'hôtellerie », « aussitôt », « dans la cours », ils nous montrent que ce qui précède la rencontre relève bien du domaine de la fatalité car cela veut dire que ça s'est passé ici et maintenant et pas autre chose.

De plus on peut rajouter le verbe « aurait porté » qui est du conditionnel passé, il montre. »