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Commentaire de texte - Zone d'Apollinaire (fait par un professeur de lettre)

Publié le 27/04/2023

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« Commentaire de texte – Zone – Apollinaire (v.71 à 88) Suite cours modernité poétique : Il semble que Apo alterne les rimes construites sur un son vocalique avec des rimes construites sur un son consonantique.

2 premiers vers termine par le son -in et v.3/4 : termine par le son -aine.

v.6/7 -on. Introduction : Deux sections séparées par un blanc typographique donne l’impression qu’il y a une certaine unité. Problématique : En quoi peut-on dire que ce poème manifeste une modernité paradoxale ? I. L’expérience de la rupture 1) Une rupture amoureuse      La modernité se caractérise souvent par la rupture. Dès le début le poème oppose deux moments distincts à travers l’adverbe « maintenant » au vers 72  sert à distinguer le présent de ce qui était avant, cela nous fait poser la question mais qu’est-ce qu’il change ? La mot qui suit « tu » donne une impression de piste ; c’est un pronom de 2e personne qui isole celui dont il est question.

Le poète semble donc se parler à lui-même et que se faisant il s’isole des autres. Cela est confirmer par la locution adjectivale « tout seul » v71. Signifie solitude par l’adjectif et sa netteté dans la conscience de lui qui parle par l’adverbe « tout » qui insiste sur cette solitude comme si elle n’était pas normale.

Elle parait singulière car il éprouve le besoin de s’appuyer dessus Cette solitude est renforcer dans l’opposition au vers 71 entre « tu » et « parmi la foule » l’individus isoler par le pronom opposé au groupe qui signifie « foule » et forcé par « parmi » qui montre que quoi qu’il soit plongé dans la foule il ne s’y trouve pas agglomérer, il est dans la foule mais il ne fait pas parmi d’elle.

Il fait l’expérience de se sentir autre et de n’avoir pas l’impression de se sentir dedans pour autant. - - - Solitude renforcé par l’opposition des activités : lui il marche tant dis que les autres passent en bus / 72 « des troupeaux d’autobus mugissent en près de toi roulent » En outre les bus sont animaliser pour montrer sa différence, il n’est pas comme car lui parle tant dis que les troupeaux d’autobus mugissent.

L’animalisation se manifeste en 1er dans « troupeaux » (attroupement d’animaux) et dans « mugissant » (cris animal).

L’animalisation le singularise, le met à part. Ces bus sont représentés en nombre « troupeaux »  pluriel + troupeaux désigne une grande quantité ; plusieurs blocs de grande quantité qui fait opposition à la solitude du poète.

Marqué notamment par la proximité dans le vers avec « près de toi » juxtapose la figure singulière du poète à celle des troupeaux donc faire ressortir d’autant plus par le contraste immédiat : sa solitude La nouveauté pour le poète se serait d’être seul mais pourquoi il ne l’était pas avant qu’est ce qui change entre le passé et le présent.  Les vers suivant y répondent (v73/74).

Le verbe « aimer » est compris dans une structure de négation totale comme si « tu ne devrais plus jamais être aimé » indiquant la rupture de continuité temporelle avec le « ne plus » ce qui rejoint le « maintenant ».

Donc quelque chose à change, le verbe ici étant « aimer » indique que ce qui à changé se rapporte à l’amour. - Remarquons que le verbe est conjugué sous sa forme passive « être aimé » comme si « tu ne devais plus jamais être aimé », ce n’est pas le poète qui n’aime plus mais que l’interruption de l’amour frappe la femme, c’est sans doute que lui aime toujours mais c’est l’autre qui n’aime plus, il n’est plus aimé par d’où l’impression de sa solitude. Conclusion 1) : Ce poème nous présente le poète donc il se présente luimême comme le mal aimé (celui de la chanson) et sa poésie est exposé comme une évocation lyrique. 1) La souffrance du mal aimé  La rupture amoureuse est pour le poète cause de souffrance comme nous pouvons le remarquer au v86. - Il écrit « l’amour dont je souffre » cela relit étroitement l’amour à la souffrance.

L’amour source naturelle de souffrance. - Cette souffrance se présente tout d’abord comme psychologique.

Car elle fait éprouvé l’angoisse comme marqué v73 « l’angoisse de l’amour » l’amour est associé par complément du nom à angoisse comme s’il était une origine de celle-ci, comme si leur lien était évident. Cette évidence est confirmée par le retour au v87 « te fait survivre dans l’insomnie et dans l’angoisse » cette image que possède le poète.

Nous pouvons en suggérer qu’il s’agit de la femme, qui est cause de cette angoisse. L’angoisse peut être défini comme un malaise psychique, une crainte diffuse devant l’imminence d’un danger très pressant mais pas toujours identifier et parait assez insurmontable. Ajoutons un sens philosophique, celui d’une inquiétude métaphysique, né la réflexion de l’existence humaine.

Cela signifierait que cette souffrance que ressent le poète le conduit à douter du sens même de son existence donc le remettrait profondément en cause. - Mais à cette première façon de caractériser la souffrance psychologique s’ajoute l’insomnie dont il parle dans ce même vers 87.

L’insomnie est le fait de ne pas trouver le sommeil, c’est une torture.

Ici le poète se présente donc comme pris par cette manifestation nocturne de l’angoisse donc comme une confirmation de la force de l’angoisse qui ne se produit pas que de jours mais aussi la nuit, mais une forme d’accroissement de l’angoisse qui signifie que la souffrance ne s’arrête jamais. L’insomnie est traitée et considérée comme une maladie de nos jours qui est source de souffrance - Le poète dit être malade comme nous le lisons v85 « Je suis malade d’ouïr les paroles bien heureuses ».

La structure attributive qui le réduit lui par le « je » à cet état de maladie. Comme s’il n’y avait plus en lui-même de place pour autre chose que cette maladie. - L’amour qu’il ressent est assimilé par métaphore à une maladie dans le v86 mais aussi dans sa continuité.

Or si la maladie est source de souffrance, elle est aussi un disfonctionnement de la personne, il n’était plus vrm lui-même a cause de la maladie. Premièrement, la souffrance physique de la maladie est exprimer au v13 : « serrer le gosier » signifie une action concrète sur le corps, la gorge ici à cause de l’angoisse  très concret par cet effet de pression, d’être comprimé.

En outre c’est une personnification de l’angoisse.

L’angoisse sert le gosier comme si elle était à l’initiative, comme si elle essayait de refermer ses mains sur sa gorge, ce qui lui donne plus de force.

Comme le gosier est la gorge ca veut dire que l’amour fait pression sur la partie du corp qui apporte l’oxygène donc il ne peux plus respirer donc vivre.

La souffrance est telle qui semble donc manquer d’air comme lui manque l’amour, l’amour étant assimilé à l’air lui permettant de vivre donc le poète risquerait de mourir. Deuxièmement, la portion de dysfonctionnement du corp est porté par « l’image que tu possèdes te fait survivre » v87.

Donc le poète ne vit plus, il survit.

Survivre signifie continuer de vivre après une cause de mort.

Donc le poète survit à la séparation mais il pense qu’il aurait du en mourir.

Survivre signifie aussi qu’il est déjà mort, donc il ne vit plus vrm et donc il est dans un état inférieur à cela de la vie.

Il est diminué. Cela permet d’affirmé que le poète est malade de l’amour et cette amour est cause de souffrance physique et aussi dysfonctionnement de la personne Point 1 : Le poète exprime une souffrance très forte telle qu’elle lui donne l’impression de ne plus vivre, d’être en sursis comme tué par la rupture amoureuse.  La violence de cette souffrance se trouve encore exprimer non pas seulement par l’expression explicite « sentiments du poète » mais par la violence des images qu’il déploie.

5 images qu’il déploie : - - V77 ; il y a une comparaison « tu te moques de toi et comme le feu de l’enfer ton rire pétille » Dans cette comparaison, on observe le fait de recourir à la violence des flammes, le feu mais aussi la violence morale du lieu désignant l’au-delà de la mort : l’enfer.

D’autant plus, qu’il s’agit du lieu où se retrouve les déplorer, là où Dieu n’est pas, là où l’amour n’est pas.

Le feu serai activé au v78 par le substantif « étincelles » donc la métaphore est filé ici ce qui permet au poète de dire la très grande violence, à la fois le feu et l’enfer de la situation qu’il endure. V79 ; métaphore « c’est un tableau pendu dans un sombre musée ».

« Pendue » pour un tableau est un peu curieux..... »

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