Commentaire du poème ''Les Femmes'' de Apollinaire

Un thème cher à Apollinaire est la douleur que peut apporter l’amour. Ceci peut nous faire penser à la chanson du mal aimé «me rendirent si malheureux«. Lotte est triste et a de la douleur à cause de l’amour «Lotte est tu triste O petit coeur je crois qu’elle aime« (v22) tandis qu’une autre des femmes se réfugie dans l’égocentrisme «pour ma part je n’aime que moi« (v23). Un autre thème cher à Apollinaire est l'évocation de la mort «Il est mort« (v33). On constate que le septième personnage annoncé dans le poème est le sacristain v11, sachant que 7 est un chiffre maudit pour Apollinaire, le sacristain sourd boiteux et moribond est sacrifié. On remarque une nature sévère et funèbre avec «des ossuaires« (v30), «gisaient« (v31), «suaires« (v31) et «morfondus« (v32). La dernière strophe confirme cette impression. Le dernier thème est la résistance de l’humain sur ce qui l’entoure. Par exemple le feu peut être ranimé «il faut attiser le poêle« (v35) et on peut se prémunir du froid et se réfugier dans le geste religieux «grand-mère dit son chapelet« (v24) «Les femmes se signaient« (v36) qui apparaît comme une précaution contre le monde extérieur en proie à «la nuit« (v36).