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Commentaire la folle allure

Publié le 17/06/2013

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Commentaire     Christian Bbobin est un auteur français contemporain. Il publie en 1995 La Folle Allure, un roman qui raconte les aventures de Lucie, une jeune fille née dans l'univers du cirque, qui confie, comme dans un journal intime, chaque étape de sa vie. Cet extrait est l'incipit du roman, elle fait part de son premier amour, un amour très spéciale puisque le destinataire n'est autre qu'un loup. Le loup n'est pas vu comme une bête sauvage ou féroce, au contraire, il est comparé à un amant doux et attentionné. Nous verrons donc quel est la vision de l'amour donné par l'auteur dans cette grande « famille « de forain ? Pour cela, nous étudierons en premier lieu la relation entre la petite fille et le loup, p...

« hauteur ».

Cette phrase dit avec recul par la narratrice, montre l'attachement qu'elle a eu envers le loup.

Par l'énumération « il fait son trou, son nid, sa tanière », elle explique la place qu'il a pris dans son coeur.

Elle déclare d'ailleurs « il y est toujours à l'heure où je vous parle ».

Pour elle c'est « le plus fier amant », elle va d'ailleurs prendre le risque, à deux ans seulement, de s'enfuir de chez ses parents pour aller le retrouver et dormir avec lui, ce qui lui procure un sentiment de bien être « je dors d'un sommeil limpide et bien heureux » à son contact.

Par les répétitions « il entre dans mes yeux ; Il se se glisse par la prunelle ; Il fait un trou ; descendre aussi loin » elle insiste sur l'intensité des sentiments.

  II-   a) Lorsque l'enfant s'enfuit, une agitation soudaine prend tout le convoie de forains, on remarque donc ce champs lexical : « mes parents sortent en criant »; « elle court »; « ils appellent »; « les gens se fachent » etc... Quand les parents demande de l'aide, l'énumération : « tous en descendent, le clown, l'écuyère, le jongleur, les femmes, les autres enfants » prouve à quel point la petite fille est important dans la famille, d'autant plus que tout ces gens sont « en pyjama ou à moitié nus », ils se précipitent tous à sa recherche et le fond avec application.

Ils connaissent tous bien la petite fille puisqu'ils ont l'habitude de jouer avec elle « cachée par jeu »; « c'est déjà arrivé plusieurs fois », ainsi ils ont le réflex de « s'accroupir sous les camions » .

Ils portent tous de l'amour à cette petite fille.

  b) L'enfant est retrouvé par sa tante, celle-ci va prévenir toute la troupe et « impose le silence ».

Par le champ léxical du silence, l'auteur transforme l'atmosphère, la fait revenir au calme « le silence »; « sans bruit »; « surtout sans aucun bruit ».

La tante qui demande à se faire suivre sans apporter de précision, participe à faire monter le suspence      . »

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