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Commentaire littéraire Les séparés de Marceline Desbordes-Valmore

Publié le 03/04/2022

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« Commentaire Les séparés Marceline Desbordes-Valmore, née le 20 juin 1786 à Douai et morte le 23 juillet 1859 à Paris une poétesse française.

Elle fait parti du romantisme, mouvement littéraire et artistique de la première moitié du XIXème siècle.

Les poètes romantiques défendent une poésie engagée dans la transformation du monde ou dans la quête de soi, à travers de nombreuses réflexions sur les sentiments, les émotions et sur ce que Victor Hugo a appelé « L’Énigme », celle du berceau et celle du tombeau, c'est-à-dire la naissance, la vie et la mort, mais aussi sur le temps qui passe.

Les principaux chefs de file de ce mouvement sont Victor Hugo (1802-1885) et Alphonse de Lamartine (1790-1869).

Parmi les poètes romantiques « oubliés » au fil du temps, Marceline Desbordes-Valmore est fortement influencée par sa vie mouvementée .

En effet elle va transmettre dans ses œuvres toute la douleur qu’elle garde au fond d’elle même.

En effet elle a perdu ses parents ainsi que 4 de ses 5 enfants.

Marceline Desbordes-Valmore a également une vie sentimentale très compliqué.

Elle aura une passion pour son amant l’écrivain Henri de Latouche qui durera même après son mariage avec le comédien Valmore.

Marceline Desbordes-Valmore a écrit plusieurs recueils de poésie, des contes et des romans mais son œuvre la plus célèbre est un recueil de poèmes, publié en 1860, qui se nomme Poésies inédites.

Elle aborde des sujets tels que la passion amoureuse et la douleur qu'elle peut engranger.

Le poème « Les séparés » fait partie de ce recueil.

Dans celui-ci elle ordonne a son à son amant de ne plus lui écrire et exprime les sentiments qu'elle ressent pour lui et la douleur que provoque chez elle la distance qui les sépare.

Comment la poète arrive à avouer sa souffrance pour demander le retour de son amant chez elle avec la poésie. On commencera par étudier l’aveu de la souffrance de la poète et ensuite la demande de la poète à son amant. On remarque que l’aveu de la souffrance de la poète dans ce poème va rendre ce poème élégiaque.

En effet il prend au départ la forme d’une lettre de rupture. Marceline Desbordes-Valmore s’adresse directement à son amant en le tutoyant à l’aide de l’impératif « N’écris pas » vers 5 « Ne demandes qu’à Dieux » vers vers 7. Elle emploie également la deuxième personne du singulier « toi » vers 2 « t’atteindre » vers 3.

On observe une négation assez étrange, elle ne veut pas que son amant lui réponde « N’écris pas » vers 5, elle parle directement pour lui « je suis triste et je voudrais m’éteindre » vers 1.

On peut bien dire que c’est une rupture par l’emploi de l’anaphore « N’écris pas !» au début et à la fin de chaque quatrains, en effet cette anaphore renforce cette rupture du fait de l’emploi de l’impératif en plus de l’exclamation. Ensuite on remarque que cette poète veut nous transmettre une plainte.

On voit d’abord qu’elle que sa plainte est très violente pour elle va la comparé à une violence physique marqué par la répétition du verbe « frapper » mais également par l’anaphore « Et, frapper à mon cœur, c'est frapper au tombeau.

» vers 4.

Cette plainte va. »

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