Commentaire littéraire Vers dorés (Gérard de Nerval) + questions de copus

Emma Lecuyer 28/12/13   Commentaire Littéraire.      Questions de Corpus :     1/ En matière de forme, qu'est-ce qui différencie le texte de Lamartine des trois autres poèmes ? En quoi peut-on dire que ces trois textes sont construits sur une double thématique ?     La forme du texte de Lamartine est différente, c'est un poème écrit en vers libre, alors que les trois autres poèmes sont des sonnets. Le sonnet est une forme poétique stricte, il est composé de 4 strophes, 2 quatrains et 2 tercets, il comporte en tout 14 alexandrins. Le poème de Lamartine contient seize strophes de quatre vers en alexandrins. On peut dire que ces trois sonnets sont construits sur une double thématique, car ils ont deux thèmes principaux, l'homme et la nature, et ils les confrontent et les mettent en relation. On peut aussi se demander si une autre de leur thématique commune ne serait pas la relation entre l'aspect spirituel et matériel.     2/ Qu'est-ce qui rapproche les quatre textes, qu'est-ce qui les sépare dans leur étude des relations entre l'homme et la nature ?     L'étude des relations entre l'homme et la nature est différente selon ces quatre textes, pourtant ils utilisent parfois les même procédés. Ils font référence au sens, certains a une espèce de spiritualité, l'Homme est mentionné de différentes façons.... Le poème Le Vallon ( Méditations poétiques ) d’Alphonse Lamartine semble s'adresser directement à l'Homme «Tes jours, te, tu, t' ...». Il mentionne «l'intelligence» (qualité propre à l'Homme) et même le nom de «Pythagore» un célèbre savant mathématicien. Dans ce poème l'Homme est trahit par ses semblables, «l'amitié» et même «la pitié [l'] abandonne», seul «la nature est là qui [l'] invite et qui [l'] aime». Dans ce poème Lamartine voit la Nature comme une amie fidèle, un parent de l'Homme. Le poème Intarissablement (œuvres complètes) de Jules Laforgue, lui, semble être un appel a tout ceux qui liront ce poème, c'est un ensemble d'émotions fortes. Dans ce poèmes Laforgue s'inclut avec nous, lecteur, «on ne sait rien !», pour lui les hommes sont perdus dans «l'angoisse universelle». Il mentionne l' «atome», il confronte le peu de savoir des hommes par rapport à l'immensité de l'univers, alors que pendant ce temps là, «le Temps», «sans mémoire, éternel et travailleur», «qui ne connaît ni son but, ni sa source» se «charrie» de nous. Le poète utilise ...