Commentaire : Paul Eluard : La victoire de Guernica
Publié le 28/09/2011
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Paul Eluard est un poète français (1915-1952). Au moment ou il écrit ce poème, « la victoire de Guernica «, en 1938, il est a un tournant de sa vie et de sa poésie. D’une part il est influencé par le surréalisme avec sa rencontre avec Breton et Aragon et il choisit d’explorer les possibilités d’un langage poétique libéré de règles trop strictes et étouffantes, il choisit une expression libre et personnelle. D’autre part la guerre d’Espagne éclate en 1936 et le conduit à s’engager profondément du côté de ceux qui soufrent. Sa poésie est dès lors plus concrète et plus engagé.

«
2) Un poème construit sur un jeu d’opposition et d’alternance
Strophe 1 à 4 : Le poète s’adresse au peuple victime de Guernica à travers la 2eme
personne du pluriel, « la mort c œur renversé ».
On constate aux vers 5,6,7 qu’il y’a un changement de pronom, « ils » , « eux » sont
les ennemis, les allemands, ils ne sont pas nommés.
Du vers 8 à 11, les victimes sont de nouveaux évoqués.
Puis Paul Eluard décide de s’adresser à nous lecteur entre les vers 12 à 14.
On constate donc dans l’ensemble du poème que 8 strophes évoquent les victimes, 2 fois 4
strophes qui encadrent les 3 strophes pour les bourreaux.
Il y’a une place plus importante faite
aux victimes et les bourreaux sont isolés, Paul Eluard rend donc hommage aux victimes.
Les 3 strophes finales est un appel, un espoir pour que tout ca ne se reproduise plus.
II) L’hommage aux victimes
1. Un peuple de travailleur
Pour rendre hommage, Paul Eluard va insister sur le courage du peuple.
Les strophes 1,2,3 nous présente ce peuple.
On relève les termes mélioratifs à ce peuple
«beau » « dignité », le poète veut mettre en valeur cette beauté morale et nous montrer que se
sont des gens qui ont des valeurs.
1ervers : antithèse entre « beau monde » et « masure ».
Se sont des êtres d’exeptions mais qui
paradoxalement vivent dans des masures, des maisons misérables.
Les strophes 2 et 3 nous montre que c’est un petit peuple de paysans ou de mineurs exposés à
des conditions de travail très difficile.
L’antithèse « entre le feu et le froid » illustre bien ses
conditions de travails.
C’est un peuple humilié ils sont frappés au « visage », ils sont victime à
tout et son exploités jusqu’au bout.
« Visage bon à tout » montre qu’il y’a une absence de
révolte, ils sont capable de tout endurer.
2. Un peuple riche d’humanité
L’anaphore « visage » insiste sur leur humanité car le visage est le trait des émotions.
Occurrence du mot « yeux » et on suppose au vers 9 et 10 qu’il y’a une diérèse pour insister
sur le mot « yeux ».
le regard a une importance capitale pour Eluard, les yeux sont pour lui les
vecteurs de la communication, de l’échange entre les hommes, c’est le reflet de l’âme.
Dans
leurs yeux on voit de la pureté, un trésor, quelque chose de précieux à sauvegarder, une
richesse intérieure et aussi l’idée d’innocence.
« Feuille verte du printemps », il y’a de la vie
et de l’espoir dans leur yeux..
»
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