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commentaire sur Eloge de la Folie d’Erasme

Publié le 22/12/2012

Extrait du document

folie

le lecteur mais de lui ouvrir les yeux sur la réalité qui en effet ne se limite pas qu’à quelques hommes
mais à des pays. En outre, Erasme accuse ceux enseignant la religion d’avoir mis en place cette folie et
de l’avoir maintenue. De ce fait la folie s’est tellement ancrée dans les moeurs que la religion n’a plus
vraiment de valeur et de sens, l’homme en étant arrivé à sa propre interprétation en fonction de ses
besoins. Ceci est confirmé par l’existence d’un nombre incalculable de Saints mis en évidence par
Erasme avec l’énumération qu’il ne termine pas et par l’emploi de « et ainsi de suite « et de la phrase « il
serait trop long de faire un recensement complet. « (l.40-41).
Erasme n’est pas le seul auteur humaniste à avoir critiqué les excès de l’église. En effet, Rabelais, un
humaniste né en 1494 et mort en 1553 à Paris, a fait de même. mais lui en se révoltant contre les
anciennes méthodes d’éducation enseignées par l’église, comme le par-coeur et les châtiments

folie

« tellement importante qu’elle en devient ironique.

Tout comme l’hyperbole « leurs efforts opiniâtres » (l.11) se rapportant à « certaines petites prières ou formules magiques » (l.5-6), que l’auteur renforce d’autant plus en lui donnant un sens péjoratif qui ôte toute valeur à la religion.

Aussi le verbe « s’imagine » (l.12 - 13), la litote « une petite pièce de monnaie » (l.13) et la connexion temporelle « d’un seul coup » (l.14) ne sont autres que des marques d’ironie de la part de l’auteur.

L’énumération, de la ligne 15 et 16, des différents crimes, grossit par l’hyperbole « tant de », est encore plus ironique de par le verbe « rachetés » suivi de la comparaison « comme par un contrat » (l.17).

Mais Erasme ne s’arrête pas là puisqu’il rajoute toujours sur le même ton « et si bien rachetés qu‘il peut maintenant repartir à neuf pour un nouveau cycle de crimes.

» (l.17 -18-19), ce qui est encore plus ironique par le « si » hyperbolique.

L’auteur s’implique même directement en disant « que dis-je » (l.20) qui sépare une antithèse et rend donc cela ironique.

Il reprend ici (l.21) « ceux qui » qui est un déterminant péjoratif et « ces petits versets magiques » (l.23) qui est défini péjorativement par l’auteur par le nom « démon » (l.24).

Il fait aussi un superlatif de comparaison péjoratif avec « plus étourdi que malin » (l.25) et insère deux notes péjoratives « croit-on » (l.25) et « le pauvre » (l.27). Erasme implique le lecteur en voulant le faire sourire par les illusions et les ironies comme s’il donnait des coups de coudes à un copain en racontant une blague.

En effet, Erasme débute son texte par deux fausses questions rhétoriques « Que dire de ceux » (l.1) et « Et de ceux » (l.5) sans mettre de points d’interrogations.

De plus, il utilise le verbe « dire » conjugué à la première personne du pluriel à la ligne 12 et, de par une autre question rhétorique « Que dis-je ? » (l.20), il implique le lecteur. Ainsi, Erasme fait sourire le lecteur en l’impliquant dans son ironie de la cupidité et de la folie de l’Homme qui se complaît dans l’illusion créée par ceux enseignant la religion.

Mais l’auteur va montrer ensuite que cette cupidité et folie, qui a été mis en place et maintenu par ceux enseignant la religion, est à prendre un peu plus au sérieux. A la ligne 27, le ton employé devient plus sérieux puisqu’il fait une hyperbole péjorative en insistant avec un mot de liaison « Et de pareilles folies « (l.27).

En même temps, il émet une critique négative en utilisant le « si » hyperbolique et en nuançant avec « presque » ce qui rend la phrase « si folles qu’elles me font presque honte » (l.27 -28) pathétique.

De plus, toujours dans la même phrase, il accuse par l’emploi d’une gradation hyperbolique péjorative avec « non seulement » et « mais de ceux » (l.29) ceux qui implique le peuple et aussi ceux enseignant la religion, « Et de pareilles folies, si folles qu’elles me font presque honte, sont approuvées non seulement du vulgaire mais de ceux qui enseignent la religion.

» (l.27 -28-29).

Ensuite, il y a un changement de sujet par le mot de liaison et la connexion temporelle « Et maintenant » (l.31).

Ces deux changements de tons et de sujet font que l’implication du lecteur ne va plus être seulement superficielle mais plus profonde.

La dernière phrase du premier paragraphe, l’alinéa et l’introduction « Et maintenant » du second paragraphe met en relief les changements.

Ainsi, Erasme rend le lecteur attentif.

De plus, par le biais d’une fausse question rhétorique « Est -ce que […].

» à partir de la ligne 31, il fait réfléchir et s’interroger le lecteur sérieusement sur tout ce qu’il dit dans le paragraphe. Erasme, de par une comparaison péjorative possible « est-ce que ce n’est pas à peu près la même chose[…] » (l.31), va rendre le sujet, qui plus tôt était risible, sérieux.

En effet, l’auteur fait une comparaison des Hommes avec les pays, puisque chaque pays a son propre Saint avec ses propres pouvoirs.

Erasme fait une répétition de l’adjectif « particulier » (l.33 - 34-35) qui montre bien que ce n’est pas identique dans chaque pays.

Il utilise aussi les verbes « revendique » (l.32 -33), « confère » et « rend » (l.34) qui démontre que c’est le pays qui crée les pouvoirs attribués à ce Saint.

C’est pourquoi il existe une divergence de Saints entre les pays et qu’Erasme emploie « pour lui -même » (l.33).

L’auteur fait ensuite une énumération de différents Saints. »

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