Devoir de Philosophie

conflits de generation dans sous l'orage

Publié le 31/01/2023

Extrait du document

« INTRODUCTION SOUS L’ORAGE : D’une part, le poids du passé, l’autorité de la tradition, le prestige des anciens ; d’autre part, l’appel des temps nouveaux, l’ouverture et les émois de la jeunesse, la profondeur millénaire de l’Afrique et les horizons stimulants dévoilés par d’autres formes de savoir, ce débat est celui des pères et des fils, et tel est l’orage subi par les peuples africains. Ce pendant le conflit des générations peut être perçu comme les contradictions idéologiques qui peuvent existées inévitablement, entre des personnes de générations différentes (parents et enfants), chacun pensant que sa position est la meilleure et la seule raisonnable. Matérialistes et opportunistes, disent les uns, pragmatiques et ambitieux répondent les autres. Passer de l’austérité à la prospérité, suivre le chemin inverse. I.

TRADITIONALISTE ET MODERNISTE 1.

Traditionaliste La tradition désigne la transmission continue d'un contenu culturel à travers l'histoire depuis un événement fondateur ou un passé immémorial.

Cet héritage immatériel peut constituer le vecteur d'identité d'une communauté humaine.

Dans son sens absolu, la tradition est une mémoire et un projet, en un mot une conscience collective : le souvenir de ce qui a été, avec le devoir de le transmettre et de l'enrichir.

Avec l'article indéfini, une tradition peut désigner un mouvement religieux par ce qui l'anime, ou plus couramment, une pratique symbolique particulière, comme par exemple les traditions populaires. Dans le langage courant, le mot tradition est parfois employé pour désigner un usage, voire une habitude, consacré par une pratique prolongée au sein d'un groupe social même restreint (par exemple une tradition familiale). Le concept de tradition revêt un sens différent dans le mot traditionalisme, qui représente une volonté de retour à des valeurs traditionnelles, et non de transmission d'un héritage à travers l'évolution historique.

Le traditionalisme est l'opposé du progressisme.

Il ne s'agit donc pas d'une notion directement liée à la définition première de la tradition. 2.

Moderniste : L'usage du terme moderne apparait la première fois en latin1, et c'est un concept plurivoque. La modernité peut être définie comme l’ensemble de ce qui représente les tendances contemporaines, nouvelles ou de ce qui bénéficie des progrès récents.

La modernité pousse à l’acculturation.

En effet, l’africain ayant pris contact avec l’occident par le biais de la colonisation est forcément pénétré d’idées telles que la liberté ; le libre choix ; les droits de l’homme… De ce fait à tout prix il veut se démarquer de certains aspects de la tradition qu’il juge néfastes ou qu’il a tendance à rejeter car vide de bon sens de liberté du fait que la personne n’a pas choisi, on le fait à sa place.

Ce qui explique la révolte de Kany.

Une révolte que Maman Téné qualifie comme un sacrilège.

Tandis la soumission se trouve récompensé par la bénédiction.

(Page 71) « je ne suis rien tu le sais bien c’est ton père qui décide de tout ; auprès de lui nous sommes rien, ni moi » (P.74/75). Ainsi la modernité est présente dans Sous L’orage car comme le disait la mère de Samou «qu’elle ne forcerait jamais son fils d’épouser la fille de son oncle comme son père l’avait dit avant de mourir ».

Cette modernité est d’autant plus présente dans la mesure où Birama surpris un jour par son Père Benfa du fait « qu’il refusa de boire dans la calebasse commune et en disant encore qu’il n’est pas prudent de manger à plusieurs dans un même plat ». II.

LES CAUSES DES CONFLITS -La première est l’arrivée du Blanc qui a permis la création des écoles où on forme la jeune génération.

La coutume africaine enseigne que le jeune doit toujours obéir et respecter les adultes.

Et l’école inculque aux jeunes la liberté d’expression et d’opinion dans leur famille et dans la société.

Les idéologies deviennent alors opposées entre les adultes formés par la tradition et les jeunes qui sont auprès du Blanc.-La deuxième est le choix du mari de Kany.

Son père veut lui donné Famagan le marchand en mariage.

Sibiri le fils aîné de la famille est d’accord avec son père car le choix du mari de la fille a toujours été comme çà dans la société.

Mais Kany n’est pas de l’avis de son père. Pour elle, son mariage lui concerne directement.

Donc, c’est à elle de choisir l’homme de sa vie. III.

LES MANIFESTATIONS DES CONFLITS A la lecture de l’œuvre, on constate que les deux générations sont antagonistes de par leurs croyances et leurs pensées.

L’auteur a dit ceci dans l’œuvre : « A propos de l’école, de vaccination ou d’autres choses, les jeunes n’étaient de l’avis des anciens et s’ils ne manifestaient pas bruyamment leur désaccord, Ces deux camps, incarnés par Kany et son frère d'un côté, et le père Benfa de l'autre, s'opposent dans un choc culturel provoqué par l'affrontement entre deux générations.

...

Kany et son frère peuvent, à leur tour, transmettre les bienfaits de la modernité et les rendre accessibles à l'ancienne génération. La tradition : Voilà un thème qui occupe une place importante du livre, et qui rime avec traditionalisme et conservatisme.

Les anciens ne veulent pas laisser les valeurs culturelles et traditionnelles disparaitre ainsi à cause de ces jeunes qui ne sont plus reconnaissants, et qui aspirent à d’autres univers et modes de vie.

Le mariage forcé, le respect des ainés et d’autres valeurs traditionnelles sont défendus par ces « anciens » qui s’accrochent désespérément à ce qui leur reste de la vie.

En face, la modernité incarnée par ces jeunes qui ont été à l’école. Ces derniers, à travers leur prise de position, se mettent opposition aux valeurs traditionnelles.

C’est en cela Birama affirmait : « le monde change et nous devons vivre avec notre ».

Chaque camp essaie alors de défendre ses intérêts. L’école a su mettre dans la tête de ces jeunes qu’il y a une autre manière de vivre, un monde scientifique.

Il est bonde remarquer que la nouvelle conception que Kany a du mariage, lui vient de l’école. C’est là qu’elle a appris que le mariage est un acte libre et responsable.

Et en revendiquant ce droit de décider et de choisir par elle-même et pour elle-même, elle entendait vivre en conformité avec les idées qui.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles