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Conrad (Jozef Teodor Konrad Korzeniowski, dit Joseph)

Publié le 01/04/2019

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Conrad (Jozef Teodor Konrad Korzeniowski, dit Joseph) Ecrivain britannique d'origine polonaise

 

* 3.12.1857, Berditchev (Ukraine)

 

+ 3.8.1924, Bishopsbourne, Kent (Grande-Bretagne)

 

Animé sa vie durant d'un immense amour pour la mer, Conrad suit très jeune ses parents en exil. Orphelin en 1869, il grandit chez un oncle à Cracovie. A dix-sept ans, il quitte la Pologne et gagne Marseille où il fréquente l'Ecole de la Marine. En 1878, il sert dans la marine marchande anglaise et obtient en 1884 la nationalité britannique. C'est à cette époque qu'il découvre la Malaisie, l'Australie, l'Inde et le Congo, où se déroulent la plupart de ses romans. Atteint par une maladie nerveuse, il abandonne sa carrière de marin et se consacre à la littérature. En 1895 paraît son premier roman \"La Folie Almayer\", suivi de douze récits et de 28 nouvelles brèves qui occupent très vite une place à part dans la littérature anglaise. Mettant en scène des explorateurs (chercheurs d'or, capitaines, agents secrets), Conrad dresse de remarquables portraits psychologiques et métaphysiques de marins déchirés par des sentiments contradictoires. Très souvent, un conflit moral est au coeur du roman et trouve son aboutissement dans la mort, la solitude ou l'autosacrifice du héros (\"Lord Jim\", 1900). Ses romans les plus connus sont : \"Le Nègre du Narcisse\" (1897), \"Coeur des Ténèbres\" (1902), \"Typhon\" (1903) et \"Nostromo\" (1904).

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Conrad (Józef Teodor Konrad Korzeniowski. dit Joseph), 1857-1924, né à Berditchev (Ukraine), écrivain britannique d'origine polonaise.

Associé abusivement aux romanciers de l'aventure comme London ou Stevenson, Joseph Conrad connut une célébrité fondée sur ce malentendu.

Parce qu'il est l'auteur de longs récits peuplés de capitaines, de chercheurs d'or, d'espions et d'agents secrets, on occulta très longtemps le « cœur des ténèbres » de son œuvre, cet écheveau inextricable de conflits et de contradictions dans lequel se débattent des personnages piégés par la vie.

Entré tardivement en littérature, à 35 ans passés, Conrad subit une succession impressionnante de « fractures » qui ont fait de lui l'homme du doute et l'écrivain du désastre. Des romans métaphysiques. Vivant en Pologne russe et déporté très jeune avec son père, dont les écrits nationalistes avaient irrité les autorités tsaristes, il n'oublia jamais ces premières années marquées par le déracinement et le mépris.

En choisissant de devenir marin en 1874, il ne fit que reproduire, en la poussant à ses limites, une situation d'errance qui lui était devenue familière.

Sa vie maritime, dont le cursus fut jalonné par un séjour en France, un engagement dans la marine marchande britannique et des galons de capitaine, le conduisit en Malaisie, en Inde, en Australie et surtout au Congo, où se déroule Cœur des ténèbres (1902).

Publié après la Folie Almayer (1895), le Paria des îles (1896) et le Nègre du « Narcisse » (1897), récits d'aventures malaises, ce roman de l'enfer colonial marqua un tournant dans son œuvre.

Le voyage métaphysique des personnages, les tensions psychologiques entre les êtres et à l'intérieur même des consciences, la fonction cathartique de l'écriture étaient désormais au centre des préoccupations de Conrad. Lord Jim (1900), comme Typhon (1903), Nostromo (1904), puis Sous les yeux d'Occident (1911) sont fondés sur une dialectique du retournement qui fascine et obsède l'auteur : les héros, pris dans des imbroglios politiques ou victimes de leurs faiblesses, suivent une trajectoire qui les mène inévitablement du courage à la lâcheté, de la loyauté à la trahison, de l'ascension à la chute.

C'est également dans ces textes que Conrad mit au point une technique novatrice de récit dans le récit, où le morcellement chronologique et le jeu des points de vue créent des zones de turbulences.

Retiré en Grande-Bretagne et devenu sujet britannique, Conrad, très affaibli par une maladie nerveuse, connut de longues périodes de dépression pendant les quinze dernières années de sa vie, malgré le succès remporté par Fortune en 1914.

L'année suivante, dans la Ligne d'ombre , il fixa l'image d'un jeune capitaine qui ne trouve au bout de sa course que la solitude et la mort.

C'est sans doute sous ce symbole que doivent être replacés l'homme et l'œuvre. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Gide André Pologne - Arts - Cinéma Les livres Conrad Joseph, page 1226, volume 3. »

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