Correction : commentaire comparé, Baudelaire et Böcklin
Publié le 03/01/2023
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Correction : commentaire comparé, Baudelaire et Böcklin
Arnold Böcklin, L’Île des morts : un paysage symboliste, composés d’éléments aux
frontières de la mythologie (la barque de Charon, qui mène les âmes dans le royaume des
morts) et du fantastique (le brouillard, le défunt dans le drap qui peut évoquer un fantôme…).
Charles Baudelaire, fin du poème « Le Voyage » : des quatrains à rimes croisées ;
Baudelaire n’est pas à proprement parler un symboliste, mais il est le précurseur de ce
mouvement (de même que les décadents revendiquent l’héritage de Baudelaire).
Problématique possible : Comment ces deux œuvres, chargées de symboles, parviennentelles à transformer la mort en un étrange voyage ?
I.
Des composants symboliques
A.
Les références à la mythologie: chez Baudelaire, les Pylades, le lotus, le voyage
maritime central dans l’Odyssée d’Homère, mais aussi le motif biblique du Juif
errant ; chez Böcklin, la barque infernale de Charon.
B.
La symbolique des couleurs : le noir très marqué chez Böcklin pour exprimer la mort,
les « Ténèbres » personnifiés chez Baudelaire.
C.
La symbolique des éléments : les cyprès funéraires chez Böcklin et le marbre du
mausolée ; le paysage nocturne, symbole de mort.
Chez Baudelaire, l’eau qui renvoie
aux ténèbres de la psyché humaine, au fuyant ; la personnification du Temps, des
Ténèbres et de la Mort.
II.
Un voyage fantastique
A.
Le mouvement, au cœur des œuvres : mouvement de la barque qui rompt l’immobilité
totale chez Böcklin ; le rythme effréné du poème rendu par les....
»
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