Crime et Chatiment
Publié le 13/02/2013
Extrait du document
«
Tous ces éléments vus dans ces partie nous montrent que n’importe qui peut tuer dans un
moment d’élan et l’auteur nous fait éprouver de la sympathie pour le meurtrier en minimisant
ses actes criminels et en nous faisant éprouver du dégoût pour la victime.
Le lecteur
s’identifie au criminel car Rasko n’a pas le profil d’un tueur.
UN DESIR DE PUISSANCE
· Un meurtre sous tension
Il y a eu une tension permanente dans tout le roman et plus particulièrement lors du passage à
l’acte de Raskolnikov.
En effet depuis son entrée chez l’usurière jusqu’au meurtre et même
après, le personnage et même le lecteur sont sous tension.
Le meurtre est raconté sous un
point de vue interne donc la scène est vue du criminel, nous pressentons donc ses craintes et
ses incertitudes.
A plusieurs reprise avant et après avoir commis le meurtre, Raskolnikov est
rempli d’incertitude.
En effet, avant le meurtre à peine est t-il arrivé qu’il ai déjà prit de peur
face au regard insistant de l’usurière « il avait presque peur, peur au point que sans doute, si
elle continuait à le regarder ainsi sans dire un mot encore une demi-minute, il se sauverait »
après le meurtre « il eu de nouveau envie de tout abandonner »
La tension qui entoure le meurtre est également présentée à travers les gestes et paroles de
Raskolnikov « sa voix ne lui obéit pas ».
Raskolnilov hésite et ne se sent pas bien avant de commettre ce crime en parlant de la hache
« sans la tirer encore complètement », « soudain la tête lui tourna »
L’auteur donne du suspens à l’extrait en retardant le moment du crime jusqu'à ce qu’il passe a
l’action « il n’y avait plus un instant à perdre, il tira la hache complètement ».La folie et la
précipitation s’emparent également de lui.
Cependant son désir de puissance est plus
important que tout et ainsi il surmonte ces craintes, pendant le meurtre il retrouve ses esprits
ainsi que sa détermination malgré le fait que son corps le trahit quelques fois « ses mains
tremblaient toujours ».
Raskolnikov tue pour se prouver qu’il est supérieur aux autres hommes
· Un crime violent
L’auteur donne un aspect impressionnant du crime en employant le champ lexical de la
violence « hache » 112, « frappa », « coup » .Avec l’emploi du champ lexical de la violence,
l’auteur met de l’action dans le crime et le rend plus vivant.
Il emploie aussi plusieurs fois dans ce texte des répétitions tels que « hache » qui apparaît une
dizaine de fois mais aussi « toujours » dans « alors de toute sa force, il frappa encore une fois
puis une troisième, toujours avec le dos de la hache et toujours sur la nuque.
» et le mot
« nuque ».
L’arme du crime est donc répétée plusieurs fois ainsi que d’autres mots qui créent
un effet d’insistance qui rend le crime encore plus morbide.
Il y a également l’utilisation des comparaisons tels que « ses yeux étaient écarquillés comme
s’ils avaient voulu bondir hors des orbites » ou « le sang jailli comme d’un verre renversé »
Ces comparaisons rendent le crime encore plus immonde et impressionnant qu’il ne l’est
déjà.
De plus, l’auteur joue avec ses lecteurs en créant du suspens avant le crime..
»
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