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CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, puis DORAT-CUBIÈRES : sa vie et son oeuvre

Publié le 22/11/2018

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CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, puis DORAT-CUBIÈRES, pseudonymes de Michel de Cubières (1752-1820). Né à Roqucmaure (Gard), cadet de famille noble, il fut destiné à la prêtrise et envoyé à Paris au séminaire de Saint-Sulpice (1770-1772), qu’il quitta pour devenir écuyer de la comtesse d’Artois (1773). Prenant pour modèle Claude-Joseph Dorât, auquel il devait emprunter sa maîtresse, Fanni de Beauharnais, puis son nom en se faisant appeler Dorat-Cubières, il se fit connaître par des épîtres et des héroïdes (Lettre d'un solitaire de Chalcide à une dame romaine, 1773) licencieuses, que suivirent des Thémiréides élégiaques dédiées à « Celle que j’aimais, qui n’est plus et que j’aime », des éloges (Eloge de Voltaire, 1780), diverses poésies légères ou de circonstance sur le mesmérisme, l’inoculation, les montgolfières, ensemble recueilli dans ses Opuscules poétiques (1784). Sa poésie laborieuse, conventionnelle, qui abuse des répétitions et des anaphores, n’a même pas la bizarrerie de ses drames (genre dont il s’était pourtant moqué dans la Dramomanie en 1776), baptisés «comédies» et publiés sous le titre collectif de Théâtre moral (1784-1786) :

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