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DANS QUELLES CIRCONSTANCES LA PREMIÈRE FEMME DE CIDROLIN EST-ELLE MORTE ?

Publié le 10/01/2020

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On pourrait penser que le remariage du duc, ou celui de Cidrolin, constituerait une planche de salut pour insuffler une certaine natalité. Mais Russule, la seconde épouse du duc d'Auge, est morte un mois après la mort du premier vicomte d'Empoigne (p. 193), et si elle fut la maîtresse de celui-ci, ce qui est suggéré, aucune naissance adultérine n'en est advenue. Quant à Cidrolin, il forme un couple vacillant, bien incertain, avec Lalix. Certes, ils partent tous deux en canot à la fin du livre. Mais ils gagnent la rive, et le déluge final porte à croire qu'ils seront, contrairement aux passagers de la péniche, engloutis.

« à la fin, à ânonner ses « Bê », sans que Queneau songe à lui faire épouser le vicomte d'Empoigne ...

Quant à Pigranelle, la femme du sire de Ciry, elle est morte' sans descendance, et le dialogue entre le duc et son gendre, en 1789:, insiste sur la stérilité : Vous prenez du ventre.

Et mà fille Pigranelle, en a-t-elle pris souvent? -Elle est morte stérile, répondit le sire de Ciry, d'un air lêgèrement écœuré.

(p.

214) On pourrait penser que le remariage du duc, ou celui de Cidrolin, constituerait une planche de salut pour insuffler une certaine natalité.

Mais Russule, la seconde ~pause du duc d'Auge, est morte un mois après la mort du premier vicomte d'Empoigne (p.

193), et si elle fut la maîtresse de celui-ci, ce qui est suggéré, aucune naissance adultérine n'en est advenue.

Quant à Cidrolin, il forme un toupie vacillant; bien incertain, avec Lalix.

Certes, ils partent tous deux en canot à la fin du livre.

Mais ils gagnent la rive, et le déluge final porte à croire qu'ils seront, contrairement aux passagers de la péniChe, engloutis.

Les passagers de la péniche à la fin sont tout à coup nombreux ma:is restent diffus.

Parmi ceux que nous connaissons (Auge, Phélise, la comtesse d'Empoigne, l'abbé Riphinte, l'évêque Biroton, le vicomte d'Empoigne), aucun couple n'existe.

À moins d'imaginer que le duc se marie, en troisièmes noce:s, avec la comtesse d'Empoigne, ou que Phél ise épouse le vicomte.' Rien ne l'indique, et les autres passagers, nombreux mais improvis~s, incertains, anonymes, nous laissent circonspects quant à la renaissance, après le déluge, d'une humanité viable.

Ainsi, Les Fleurs bleues semblent bien être davantage un roman de l'infécondité que de la féco:ndité.. »

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