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Dans un livre humoristique C'est nouveau, ça vient de sortir, l'auteur, Lucas Fournier, se moque de l'obsession de la nouveauté qui règne dans notre monde contemporain. Il désigne ce «mal» par le terme «néopathie» et commence son livre ainsi : «Sous des formes diverses, à des degrés plus ou moins tragiques, la néopathie frappe notre pays». Avez-vous l'impression que cette obsession du nouveau caractérise notre société, la ressentez-vous personnellement, et qu'en pensez-vous ?

Publié le 17/01/2022

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Le libellé est long. Il n'est donc pas question de le reprendre en entier. On remarque que le goût du nouveau est perçu comme un mal avec le terme «néopathie» (le suffixe «pathie» désigne l'affection dont souffre un organisme). Par ailleurs, I'« obsession» montre que les contemporains sont sans cesse préoccupés par la nouveauté. À la limite, l'objet n'a pas de valeur en lui-même, son prix est fonction de la date de son apparition.

« (aérospatiales, informatique) donnent une image positive du monde de demain, ce qui conduit à valoriser lanouveauté, la recherche, l'insolite, comme le prouve l'affluence vers Beaubourg et ses expositions, vers la Pyramidedu Louvre, vers l'Arche de la Défense, à Paris. Cette obsession pourrait s'appeler une «néopathie». Cependant, dans une deuxième partie, on discutera l'affirmation de base en disant que notre société est encorefortement tournée vers le passé. Deuxième partie : le goût du passé Toutes les sociétés ont connu cet attrait pour le passé : la Renaissance avec l'Antiquité, le Romantisme avec leGothique, et notre époque, plus modestement, se tourne vers les années 50-60. Elle ne néglige pas non plus les périodes plus anciennes : on pensera au succès de Néropolis d'Hubert Monteilhet, en littérature et au cinéma, au film de B.

Rappeneau, Cyrano, inspiré de l'oeuvre de Rostand, ou à la concurrence de Valmont et des Liaisons dangereuses. Troisième partie : comment expliquer cette attirance pour le passé ? L'individu a besoin de stabilité, de repères fixes, particulièrement lorsque tout bouge autour de lui. La nostalgie pour les valeurs anciennes, l'envie de ce qui vient de disparaître, le refus d'une production en série, tout cela peut expliquer ce que P.J.

Hélias appelle le goût desvieilleries. Ainsi, la conclusion amènerait à dire que notre époque est tiraillée entre le goût du passé et les exigences del'avenir.. »

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