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Dissertation sur le réalisme dans Bel ami

Publié le 12/10/2014

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La IIIe République (XIXe siècle) est marquée par la montée du capitalisme et de l'ambition sociale, et les romanciers se font l'écho de l'arrivisme qui agite l'époque Guy de Maupassant est un auteur réaliste et naturaliste français du XIXème siècle, ayant publié Bel Ami en 1885. Ce roman d'apprentissage relate l'ascension sociale du personnage éponyme Georges Duroy appelé Bel Ami. Le narrateur présente le récit d'une ascension immorale. Cette dernière est un des pointsculminent et qui apparaît de nombreuses fois dans le roman avec plus ou moins d'insistance. De manière générale la moral désigne l'ensemble des règles  d'une société humaine, selon des codes lies au biens ou au mal. Nous allons nous interroger sur l'influence de  la moral dans l'oeuvre de Bel Ami. Nous traiterons dans une première partie, l'acensions social du personnage de Duroy et sa relation avec les femmes, puis dans un second temps l'importance de l'argent dans les domaines politique et dujournalisme au sein de cetteoeuvre. Et enfin, nous nous intéresserons au  pessimisme qui a lieu dans cetteoeuvre.   Georges Duroyou encore Bel Ami est le protagoniste principal et héros éponyme du livre.C' est un homme de grande taille, bien fait, aux cheveux frisés blond châtain, à la moustache retroussée, "aux yeux bleus, clairs, troués d'une pupille toute petite".  Il a la volonté de tout avoir mais il doit tenir compte de ses médiocres connaissances ; en effet il n'est pas bachelier. Il essaie de jouer sur ses atouts physiques mais ils ne suffiront pas à lui assurer le succès.C'est pour cela qu'il cherche une femme qui lui permettrait de palier a c e problème, En effet, dans ce roman, Georges Duroy est un arriviste et pour réussir son ascension, il va donc manipuler et utiliser les femmes. Georges est beau et a du charme, il s'en servira auprès des femmes. Celle ci ont une très grande présence dans Bel-Ami, mettant ainsil' accent sur leurssituation des femmes au 19eme siècle , Chaque femme évoque estplus ou moins intéressantes, mais les plus importantes du roman sont: Madeleine Forestier, Clotilde de Marelle, Virginie Walter et sa fille Suzanne . Les personn...

« ou tout simplement de « s’ouvrir » les portes du journalisme et à plus large terme de la bourgeoisie.

Par ce thème récurrent est également traduit les nouvelles m œurs qui s’inscrivent dans cette époque de haute « sensualité » : les femmes et leur pouvoir. L’argent ferait alors le bonheur.

Telle est la morale de ce livre.

Il mènerait les hommes à fréquenter les femmes, véritables pièges de cette société, et décuplerait toute fortune possédée.

Maupassant peint avec un regard presque ironique et dédaigneux le tableau de scènes Parisiennes fréquentes voire quotidiennes, faisant évoluer ses personnages par des fréquentations typiquement hypocrites, par le mélange d’un ensemble de gens portés par l’argent, valeur suprême. Dans ce monde du journalisme sont évoquées des complications politiques sur fond d’économie, avec les dessous de la colonisation Française dans les pays du Moyen-Orient actuel.

L’argent s’inscrit donc dans un récit vraisemblable, dans les dessous de la presse Parisienne, en rapport avec l’actualité de l’époque.

Maupassant connaissait parfaitement le monde du journalisme.

Il utilise en quelque sorte George Duroy comme le porte-parole de toutes les manigances exercées dans ce monde où la vérité devrait être essentielle. Ainsi, on comprend que La Vie Française est le contraire d'un journal d'information et que la principale qualité pour accéder aux échos est de savoir manipuler.

On apprend que le journal doit ses premiers pouvoirs à son image extérieure cachant mensonges et manipulation d'esprit et donc que le milieu journalistique est corrompu.

D'abord par l'argent, qui est synonyme de plaisir et d'ambition, et qui rend les gens prêts à se corrompre.

Puis par la politique.

La politique est présente dans la presse, par des informations truquées.

Le journalisme à cette époque met bien en place l'¦uvre de Maupassant, Bel- Ami, car c'est un milieu corrompu et manipulateur où le protagoniste pourra se corrompre facilement.ppp Q’est-ce que le pessimisme au sens ordinaire du du terme ?, c’est la « disposition d’esprit qui porte à prendre les choses du mauvais côté, à être persuadé qu’elles tourneront mal ».

Maupassant, par tempérament et par éducation, a une vision désabusée du monde : il est le disciple de Flaubert un grand pessimiste.

Il y a un autre élément qui explique le pessimisme de Bel-Ami:Maupassant se veut réaliste ou naturaliste.

Or le réalisme se veut une vision du monde sans illusion.

Le réel est tenu pour imparfait, décevant ou même laid.

Bel-Ami est un roman qui se termine par le triomphe du héros ; en outre, nombre de personnages sont dynamiques et pleins de vivacité.

Maupassant jette pourtant le doute sur le monde, la société et la nature humaine. Dans un tourbillon de personnages assoiffés de jouissances, la mort reste présente.

La mort apparaît d’abord à travers une conversation entre Duroy et un homme intellectuellement brillant, un artiste, Norbert de Varenne.

L’idée de la mort finit par s’imposer à tous: la vie est une côte.

Tant qu’on monte, on regarde le sommet,et on se sent heureux ; mais, lorsqu’on arrive en haut, on aperçoit tout d’un coup la descente, et la fin,qui est la mort..

Et de décrire la déchéance physique liée à l’âge et le travail caché de la mort que chacun porte en soi.

Cette discussionest particulièrement frappante, même pour un être aussi superficiel que Duroy . Le thème de la mort va ressurgir de manière plus personnelle mais cependant irréelle dans l’épisodedu duel La mort se manifeste encore mais de façon précise et horrible avec l’agonie d’un homme jeune, Forestier.

Cette agonieest décrite avec un grand réalisme, tout comme son désespoir à la pensée du cimetière. La mort apparaît une autre fois dans le roman, celle de Vaudrec (II, 5 et 6).

On la voit alors dans son décorum,à l’église, et dans ses conséquences financières avec l’héritage.

Enfin, nous remarquons que la passion aboutit presque à la mort, sorte de dérision par rapport à la tragédie,par exemple Mme Walter, Si la mort est « ce néant illimité »(I, 8), c’est parce que Dieu n’existe pas.

Quand Duroy voit une pauvre femme plongée dans la prière (II, 4),il concède que cela peut être un. »

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