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Dominique Maingueneau

Publié le 28/05/2024

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« Dominique Maingueneau est fort probablement la figure la plus connue de l’analyse du discours dite « à la française ».

Depuis une quarantaine d’années, ses travaux ont largement contribué à renouveler la discipline et à étendre ses perspectives à l’ensemble des sciences humaines et sociales. Dominique Maingueneau est un linguiste français né en 1950 à Paris.

Il est spécialiste d’analyse de discours, professeur émérite à Sorbonne Université.

Ancien élève de l’école supérieure de Saint-Cloud (1970-1974), agrégé de lettres modernes(1973) ; il fait des études de lettres, de philosophies et de linguistiques.

Maingueneau a obtenu son doctorat en linguistique à l’université Paris X en 1974.

Dans la même année, il devient assistant de linguistique à l’université d’Amiens, puis professeur à partir de 1988.

De 2012 jusqu’à 2019, il a enseigné la linguistique française à la Sorbonne. Bibliographie : Parmi ses réalisations notables, on compte son travail sur les genres discursifs, l'interdiscours et les régimes de subjectivation.

Il a développé ces concepts pour comprendre comment le langage est utilisé dans différentes situations sociales et culturelles, mettant en lumière les liens entre langage, société et pouvoir.

Le linguiste français a publié de nombreux ouvrages influents dont : « Analyser les textes de communication » 1988. « Le discours littéraire Paratopie et scène d’énonciation » 2004. « Manuel de linguistique pour les textes littéraires » 2010. « Trouver sa place dans le champs littéraire : Paratopie et création, Louvain La Neuve » 2016. Dominique Maingueneau a publié de nombreux livres, à visés pédagogique ou bien théorique pour les étudiants.

En effet, son nom est associé à ses manuels (qui font office de bréviaires en sciences de la communication et en stylistique).

Outre les étudiants, il a consacré des œuvres majeures aux chercheurs (Genèse du discours, le discours littéraire) et à certain nombre de concepts qui balisent désormais le champ de l’énonciation et de l’analyse de discours. L’évolution de l’analyse de discours L’analyse de discours enveloppe un vaste champ de recherche aux objectifs et aux orientations variés.

Afin d’expliciter cette découverte en évolution permanente depuis les années soixante nous sommes contraints de remonter jusqu’au Cours de linguistique de F de Saussure.

C’est lui qui a fait la distinction entre langue et parole.

Cette distinction se base sur l’hypothèse d’une communication idéale.

En fait, il a fait une étude de langue hors contexte et son étude ne concernait pas directement la communication réelle.

En ce qui concerne le discours, on peut trouver des définitions différentes.

Il est possible néanmoins de parler d’une définition valable pour tous.

Ce qui est commun est que le discours est l’usage réel du langage.

Un locuteur réel emploie la langue dans des situations réelles.

Cette définition dépasse le cadre de la phrase ou la parole de Saussure.

Ce qui nous montre que l’un des domaines privilégiés d’application des modèles pragmatiques est le discours. Si le discours exprime l’énoncé en situation, l’analyse du discours aura pour ambition d’étudier toute production verbale et d’analyser tous les énoncés en situation.

L’analyse du discours détermine donc l’ensemble de catégories ou d’unités discursives, relevant non pas de la syntaxe des langues naturelles (catégories lexicales, catégories syntagmatiques) mais d’une syntaxe du discours (par exemple les unités acte, intervention, échange). En 1952 le terme de « discours » est employé pour la première fois par Harris « Il est le premier linguiste à entendre directement les procédures utilisés pour l’analyse des unités de la langue à des énoncés dépassant le cadre de la phrase » l’affirme en effet Maingueneau dans son discours de l’initiation aux méthodes de L’analyse du discours 1979.

Après lui cette approche a été utilisée assez longtemps.

En partant par des corpus différents, l’analyse du discours a été réalisée par des chercheurs.

A ce titre d’exemple, les structures transphrastiques ont été étudiées par R.Jakobson, E.Beneveniste, L.Bloomfield, G.Guillaume, M.Foucault, M.Pécheux, M.Bakhtine, etc.

D’ailleurs, à partir de ces chercheurs nous pouvons parler des analystes de discours plutôt sociologues, d’autre plutôt linguistes, d’autres psychologues ou sémioticiens.

Ces différentes approches mettent en relief que l’analyse de discours est située aux carrefours des sciences humaines. L’énonciation linguistique est un des courants pragmatiques.

La proximité entre les deux courants c’est que la pragmatique est fondée sur la philosophie du langage alors que l’énonciation, sur des théories de la linguistique.

Quant à l’analyse textuelle, elle est tout prés de l’analyse du discours.

Dans les deux domaines on prend en considération les structures transphrastiques.

Un discours est un énoncé caractérisable certes par des propriétés textuelles, mais surtout par un acte de discours accompli dans une situation.

Maingueneau fait une distinction dépendant de la situation de l’énonciation : « En parlant de discours, on articule l’énoncé sur une situation d’énonciation singulière ; en parlant du texte, on met l’accent sur ce qui lui donne son unité, qui en fait une totalité et non une simple phrase ». Les tendances françaises et Maingueneau : 1234- A ce titre, on peut parler de l’école française d’analyse de discours.

Pour cette tendance il faut parler de deux étapes.

D’emblée, aux environs des années 60, nous voyons deux chercheurs français qui étudient le discours de leur propre point de vue.

Michel Pêcheux qui sa méthode associe la linguistique structurale et la théorie de l’idéologie, est inspiré de Marx, d’Althusser et de la psychanalyse de Lancan.

Quant à Michel Foucault, il déporte l’histoire des idées vers l’étude des dispositifs énonciatifs.

Dans l’étude de Foucault et Pêcheux, la pratique des textes est dominée par le point de vue philologique.

L’école française des années 60 est influencée à la fois par la psychanalyse et le marxisme.

En effet, à cette époque, on considère que l’idéologie et l’inconscient habitent incognito le langage et qu’il faut les débusquer (chasser). La 2ème partie des tendances françaises est importante (nous voyons un linguiste qui est avec nous en ce moment).

Dans les années 80-90, Dominique Maingueneau essaie de former un type d’analyse de discours.

On peut dire qu’il était fermé aux autres types d’analyse.

Avec Patrick Charaudeau, il a préparé un dictionnaire sur l’analyse du discours et il y a décrit les frontières de cette nouvelle approche en 5 étapes : Un intérêt pour des corpus relativement contraints (ce sera le contraire des études sur la conversation) Le souci de ne pas s’intéresser seulement à la fonction discursive des unités, mais à leur propriétés en tant qu’unités de la langue. Leur relation privilégiée avec la théorie de l’énonciation linguistique L’importance qu’elle accorde à l’interdiscours 5- Leur réflexion sur le mode d’inscription du sujet dans son discours. De nos jours, ces cinq étapes contiennent à peu prés tous les aspects de l’analyse de discours. L’analyse de discours est l’étude de trouver la réponse d’une question telle que « pourquoi un tel type de langage est utilisé dans ce discours ? ».

L’analyse de discours ne.... »

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