el dorado
Publié le 20/05/2018
Extrait du document
«
Grâce au roman Eldorado, les immigrés anonymes ont un visage, une identité, une humanité.
Laurent Gaudé met en avant :
-----) Leur dignité.
Premier exemple :c’est avant tout la dignité de la femme du Vittoria qui frappe le
commandant : « Il avait senti dans le regard de cette femme qu’elle ne voulait aucune aide
.Qu’elle marcherait seule et droite tant qu’elle déciderait de vivre.
»p 18
Deuxième exemple : Soleiman refuse de perdre sa dignité d’homme , même pour atteindre
l’Eldorado, il ne veut pas devenir une « bête laide qui piétine ses frères ».C’est pourquoi il fait
demi-tour au moment de franchir les grilles de Ceuta pour sauver Boubakar.
--------))) C’est la solidarité et la fraternité qui permettent des hommes dignes dans les
pires circonstances.
----) Leur courage.
Il faut déjà avoir le courage de quitter sa famille ,son pays, ses racines pour aller vers
l’inconnu.
La première apparition de Soleiman montre bien à quel point ce départ est une
déchirure (cf la lecture analytique 2) : « il faut s’arracher la peau pour quitter son pays.
»
Le périple accompli par Soleiman donne également un aperçu des dangers que les
clandestins doivent affronter :ceux liés à la nature (cf la mer déchaînée ne permet pas à
Piracci de sauver les trois dernières barques) mais aussi ceux liés à la monstruosité de
certains hommes comme les passeurs.
La ténacité des clandestins est aussi mise en avant à travers le personnage de Boubakar,qui
erre depuis des années.
Le commandant Piracci trouve que ces clandestins sont « beaux de cette lumière que l’espoir
au regard ».Il envie cette lueur au fond de leurs yeux qui reflète leur force.Laurent Gaudé
emploie les mots de beauté et de courage pour évoquer les clandestins.
---------))) Laurent Gaudé sensibilise le lecteur à la réalité de l’immigration clandestine
en évoquant les destins croisés de ces deux personnages.
Il éveille nos consciences et attire
notre attention sur des aspects rarement évoqués par les médias.
Il nous rappelle que ces
clandestins sont des hommes qui ont les mêmes besoins, désirs et droits que nous.
(cf
l’interview de Laurent Gaudé )L’utilisation de la première personne pour narrer l’histoire de
Soleiman permet au lecteur de se mettre à la place de celui-ci et de prendre conscience de
toutes les épreuves qu’il doit traverser.
De plus il nous invite aussi à travers le parcours de
Piracci à réfléchir sur le sens que nous voulons donner à notre vie .(cf la séance sur
l’évolution des deux personnages)..
»
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