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elles

Publié le 21/02/2013

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Aquarielles A ce trait sans dessein qui se traîne sans fin Au vélin d'un papier qui s'abreuve des mais, On accroche le gain d'un vulgaire juillet Qui attriste l'été d'une phrase en refrain ; A ces mots déposés au silence d'un coeur, Au soyeux du toucher des précieux parchemins, On tisse nos saisons en fragments de couleurs, En rubans d'horizon qui enchaînent nos mains... A ce trait sans dessin qui trace le visage Ce corps et puis ces seins qu'abhorre le fusain La mer sera l'amante aux yeux saoulés d'embruns Cette âme qui nous hante aux vents d'avant l'orage ; Et la fleur sans racine a embrassé la terre Qu'on creusait de nos vers, semait de nos espoirs, A étoiler l'hiver sur l'aube de poussière Vêtu de crépuscule aux azurs d'un regard ; A ces maux d'arc-en-ciel qui nous laissent la pluie Et les larmes-soleil en parure de brume On accorde l'écho argenté de nos plumes En laissant ondoyer les vagues d'une nuit... La magie sans le vin a fini de vieillir Le pétale rosé qu'on cueillait au matin, Qu'on donnait à nos fées, qu'elles gâchent l'écrin, En couvrant le couffin d'une toile de cire. Suggestif pressant Conjuguons notre verve au verbe le plus haut De celui qui unit passé présent futur Pour un intemporel au septième tempo Qu'un "prônons personnels" dans nos jeux nous susurre Si mon conditionnel hésite quelque peu C'est pour titiller ta belle terminaison Qui jamais ne déroge à la règle quand je Fais de mon singulier tes plurielles sanctions Ainsi tu me punis de cet impair hâtif Me mettant au piquet et le doigt sur la bouche : La petite écolière aux airs fous et passifs L'un parfait qui se cache et l'autre moins farouche Ton suggestif pressant s'accorde à mes envies Et ma croupe en premier exige ta virgule Sans te faire prier mets ton poing sur mon lit Que je voie si ta lettre en devient majuscule Que je sente à tes reins toute l'infinitude À plonger au plus loin du tant plus que percé Frémir à l'intérieur de toute l'amplitude Qui s'étend subjective à ma coupe versée Alors viens conjuguons notre verve au pressant Qu'un temps irrégulier ne pourrait tressaillir Lorsque tu fonds en moi j'accroche le présent De mon infinitif en accord à ta lyre Seule Sur l'onde glacée de l'eau, je vois ma vie défiler. Entièrement, me rappelant même des scènes oubliées. Unique et brève, ma vie arrive vers la fin. L'attente n'est pas longue. Et c'est dans mes habits noi...

« La magie sans le vin a fini de vieillir Le pétale rosé qu'on cueillait au matin, Qu'on donnait à nos fées, qu'elles gâchent l'écrin, En couvrant le couffin d'une toile de cire. Suggestif pressant Conjuguons notre verve au verbe le plus haut De celui qui unit passé présent futur Pour un intemporel au septième tempo Qu'un "prônons personnels" dans nos jeux nous susurre Si mon conditionnel hésite quelque peu C'est pour titiller ta belle terminaison Qui jamais ne déroge à la règle quand je Fais de mon singulier tes plurielles sanctions Ainsi tu me punis de cet impair hâtif Me mettant au piquet et le doigt sur la bouche : La petite écolière aux airs fous et passifs L'un parfait qui se cache et l'autre moins farouche Ton suggestif pressant s'accorde à mes envies Et ma croupe en premier exige ta virgule Sans te faire prier mets ton poing sur mon lit Que je voie si ta lettre en devient majuscule. »

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