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Etude de l'interrogation dans l'Ecole des Femmes de Molière

Publié le 17/01/2022

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La portée de l'interrogation partielle sur les circonstants s'exprime à l'aide des adverbes interrogatifs comment, où, pourquoi, quand qui renvoient chacun à une des circonstances de l'action (manière, lieu, temps cause). On peut néanmoins remarquer que certains compléments essentiels marquent sémantiquement une circonstance sans qu'ils soient pour autant non essentiels (ex : « je vais [à Paris] » répondant à la question « où vas-tu ? »). L'emploi de ces adverbes s'accompagne de l'inversion du sujet et ils peuvent être renforcés par est-ce que permettant de ne pas inverser le sujet.

« On distingue l'interrogation totale qui porte sur l'ensemble du contenu propositionnel et appelle une réponse globale ( oui ou non ) et l'interrogation partielle qui porte sur une partie de la phrase présentée comme non identifiée 1.

L'interrogation totale Elle est marquée par une intonation ascendante.

Elle accepte plusieurs types de syntaxe : - L'interrogation peut être marquée uniquement par l'intonation qui la distingue de la phrase Déclarative dont elle garde l'ordre des constituants, sans inversion du sujet.

On la rencontre fréquemment à l'oral etmoins souvent dans la littérature si ce n'est dans le théâtre comme le montre cet exemple : - L'interrogation, en plus de l'intonation, le sujet se place après le verbe.

Cette inversion du sujet est surtout réservée à l'écrit.

On distingue deux types d'inversion : l'inversion simple où le sujet est placé directement après le verbe (ou l'auxiliaire dans une forme composée) et l'inversion dite « complexe » dans laquelle le sujet est un groupe nominal ou un pronom autre que personnel, il reste placé avant le verbe mais il est repris aprèsle verbe par la forme du pronom personnel sujet de troisième personne qui s'accorde avec lui. - L'interrogation totale peut aussi être marquée par « est-ce que », constituant la version interro- gative du tour « c'est que » suivi d'une structure phrastique.

Il est considéré comme familier au XVII maisparticulièrement fréquent à l'écrit comme à l'oral en français moderne.

Dès le début de la phrase, ce terme complexepermet de fournir une marque de l'interrogation et de permettre le maintien de l'ordre canonique sujet-verbe évitantainsi le recours à une inversion du sujet pas toujours commode, notamment avec l'utilisation du pronom personnel depremière personne, je. 2.

L'interrogation partielle Elle est caractérisée par une courbe intonative descendante.

Selon le constituant, l'interrogation partielle s'exprime à l'aide de pronoms, de déterminants ou d'adverbes interrogatifs qui peuvent être associés à l'inversion dusujet ou renforcés par est-ce que .

L'interrogation partielle peut porte sur toute sorte de constituants ayant une valeur d'inconnu dans la phrase interrogative.

Les pronoms interrogatifs qui , quoi , que , lequel et du déterminant quel seul ou devant un nom avec qui il forme un GN sont utilisés pour les interrogations portant sur le sujet, l'attribut,l'objet ou un complément non circonstanciel, leur choix est déterminé de plusieurs façons.

Tout d'abord, le choix dupronom qui ou que (quoi ) se fait sur la nature du référent, que est davantage orienté vers un inanimé alors que qui représente en principe un humain et attend une réponse se référant à un humain.

Dans certains cas que n'exclut pas forcément une réponse se référant à un être humain, de même pour les animaux, le qui peut être envisagé.

On utilise aussi l'adverbe combien qui sert à poser une question sur le nombre.

Le choix des mots interrogatifs s'opère aussi par rapport à la portée de la négation.

Pour une interrogation sur le sujet on emploie qui, que , quel+ nom ou lequel. La question de l'inversion du sujet ne se pose pas dans ce cas de figure .

L'interrogation sur l'attribut est formulée avec qui, que , quel ou lequel et l'inversion simple du sujet est obligatoire.

Le déterminant quel employé seul concurrence le pronom qui.

Ils s'emploient indifféremment quand le sujet désigne une personne, par ailleurs quand le sujet est un pronom, seul qui s'emploie.

L'interrogation sur le complément d'objet direct s'exprime au moyen de qui, que , lequel ou quel +nom.

L'inversion du sujet se fait selon les cas.

Quant aux interrogations portant sur les compléments prépositionnels non circonstanciel , elles s'expriment par qui, quoi ou quel +nom précédés de la préposition appropriée : à, de, par , etc.

L'interrogation partielle peut aussi s'exprimer à l'aide du terme complexe qui/qu'est-ce qui/que : en tête, il s'agit de pronoms interrogatifs qui se distinguent sémantiquement ( qui utilisé pour les humain, que pour les inanimés), à la fin du terme, ce sont des pronoms relatifs qui opèrent une distinction sémantique ( qui pour le sujet et que pour l'attribut ou l'objet). La portée de l'interrogation partielle sur les circonstants s'exprime à l'aide des adverbes interrogatifscomment , où, pourquoi , quand qui renvoient chacun à une des circonstances de l'action (manière, lieu, temps cause).

On peut néanmoins remarquer que certains compléments essentiels marquent sémantiquement unecirconstance sans qu'ils soient pour autant non essentiels (ex : « je vais [à Paris] » répondant à la question « où. »

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