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Étudiez la place de la religion et de la mythologie dans Le Guépard

Publié le 06/12/2019

Extrait du document

religion

Le père spirituel

 

Le Père Pirrone est le garant du sacré dans le roman. C'est un prêtre bienveillant, témoin de l'amour sincère de Concetta pour Tancredi et des amours moins idylliques entre Angelica et Tancredi et Angelina et Santino. Parfois humilié par un Prince autoritaire et badin (p. 23-27, 42), le jésuite réussit à s'imposer, notamment dans la cinquième partie du roman où il devient le protagoniste et expose ses craintes sur l'avenir de l'Église et sa vision de la noblesse.

Le Guépard de Giuseppe Tomasi de Lampedusa

religion

« 17 8 Il.

Les échap pées vers la myt hologie Les fresques et les table aux Après la récitation du Rosaire, les figures mythologiques peintes sur les plafonds de la maison Salina peuvent enfin s'épanouir .

En effet, pendant la prière, la soutane du Père Pirrone empêchait Andromède de voir Persée et de le rejo indre dans un baiser (p.

1 0).

Le tempérament sensuel du Prince se satisf ait à la vue des ces fresques où, au milieu de Tritons et de Dryades, de Jupi ter, de Mars et de Vénus, trône le blason azur du « Guépard » (p.

10).

Les festins mythologiques, tout en ayant droit de cité après le Rosaire, défient ce salon sacré, telle tableau de la «b elle grande blonde» qu'est Marie Madeleine -même si elle prend un air de « pénitente » au moment de la prière (p.

9).

La fontaine d'Am phitrite Le Prince est particuliè rement sensible à la sensualité profane qui se dégage de la fontaine d'Amphitrite, bijoux baroque du palais de Donnaf ugata.

L'astronome fé ru de calculs mathématiques et tourné vers les certitudes éternelles flatte sa volupté en contemplant les courbes sinueuses de la sculpture.

Le bruit des eaux jubile, qui se décline en bruissements, frémissements, tourbillons « riants », et les figures de Neptune et d'A mphitrite assouvissent leurs désirs (p.

77).

Ill.

Le triomphe du sacr é L' inq uisi tion sain te Cinq uante ans après la mort du Prince, les filles Salina sont soupçonnées d'a voir décoré la chapelle de la maison avec des images profanes et d'y avoir placé de fau sses reliques.

Le tableau qui surplombe l'autel représente en effet une «jeune fille mince, très plais ante », les épaules demi nues (p.

276).

Les reliques, elles, ont été achetées à une certaine donna Rosa qui est en relation avec des églises et des propriétaires privés qui lui fournissent les reliques vendues à Carolina et à Caterina.

La visite du Vicaire général de l'archidiocèse et celle du Cardinal de Palerme s' impose.

Le clergé fait sa loi.

Cette enquête sévère, déterminée et bien réglementée par l'élève de l'École de Paléographie du Vatican (p.

292-293), est très avilis sante pour les filles Salina.

Concetta anticipe le retentissement de la chute de leur réputation dans toute la ville de Pale nne.

L' élimina tion défin itive du profa ne La religion triomphe : le résultat de la visite inquisitoriale n'est aucunement posi tif.

La majorité des reliques est à jeter et le tableau de la jeune fille, dans laquelle Carolina croyait avoir reconnu la sainte patronne de la ville de Messine, doit être remplacé par une représentation confonne au sacré.. »

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