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Etudiez le thème du déclin

Publié le 06/12/2019

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migration des « hirondelles » qui revient à plusieurs reprises dans le roman pour évoquer la perte des biens de la noblesse - ceux des Salina (p. 39) ou ceux des Falconeri (p. 135) - montre clairement le déclin de l’aristocratie puisque leur pouvoir est basé sur leur richesse dont la bourgeoisie est en train de s’emparer, comme le prouvent l’enrichissement de don Calogero et ses prétentions à la noblesse. Le pince est directement confronté à ce déclin, qui n’est pas seulement matériel mais aussi moral, à son arrivée à Donnafugata: «Donnafugata jugea que le Prince avait bien changé: jamais auparavant il n’aurait parlé de façon si cordiale. De ce moment commença, invisible, le déclin de son prestige» (p. 67). 

« migration des« hirondelles)) qui revient à plusieurs reprises dans le roman pour évoquer la perte des biens de la noblesse -ceux des Salina (p.

39) ou ceux des Falconeri (p.

135)- montre clairement le déclin de l'aristocratie puisque leur pouvoir est basé sur leur richesse dont la bourgeoisie est en train de s'emparer, comme le prouvent l'enrichissement de don Calogero et ses prétentions à la noblesse.

Le pince est directement confronté à ce déclin, qui n'est pas seulement matériel mais aussi moral, à son arrivée à Donnafugata: «Donnafugata jugea que le Prince avait bien changé: jamais auparavant il n'aurait parlé de façon si cordiale.

De ce moment commença, invisible, le déclin de son prestige» (p.

67).

Les conseils avisés de don Calogero pour la gestion de ses affaires, suivis avec «une craintive mollesse» par le prince, lui valent aussi l'affaiblissement de son prestige à Donnafugata sans endiguer la perte de ses biens (p.

144).

IJ I.:omniprésence de la mort La mort parcourt tout le roman.

Elle apparaît dès la première ligne avec la prière religieuse en latin: «Maintenant et à l'heure de notre mort»; puis un peu plus loin avec le cadavre du jeune soldat mort dans le jardin de la villa Salina à San Lorenzo, qui appartenait à l'armée des Bourbons et dont la mort annonce la défaite (p.

14).

Le prince a conscience de cette fin prévisible en sortant de l'audience accordée par Ferdinand II à Caserte : «il se demandait qui était destiné à succéder à cette monarchie qui por­ tait les signes de la mort sur son visage» (p.

19).

C'est d'ailleurs le person­ nage du prince qui est le plus souvent associé à la mort, par sa mélancolie constante qui exacerbe sa sensibilité.

Vers la fin du roman, les allusions à sa propre mort se multiplient au moment du bal des Ponteleone : la voi­ ture du prince, qui l'emmène avec sa famille au bal, est arrêtée par le pas­ sage d'un prêtre portant l'extrême-onction à un mourant (p.

228) ; dans la bibliothèque de Ponteleone où il s'est réfugié pour échapper à l'ennui, le prince s'abîme dans la contemplation d'une copie du tableau de Greuze, La Mort du juste (p.

240), ce qui lui vaut une remarque ironique mais sym­ bolique de Tancredi : «Tu courtises la mort? » S'ensuit une méditation sur la mort et une comparaison entre l'insouciance des jeunes et la conscience des vieillards « que la sortie n'est jamais loin».

La fête est évidemment asso­ ciée à la mort dont elle est une des formes de divertissement.

Cette médita­ tian trouve son issue dans la septième partie du roman, consacrée à la mort du prince présentée comme un rendez-vous enfin obtenu avec une belle jeune femme- Vénus-«la créature désirée depuis toujours qui venait le chercher.». »

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