Exposé mariage dans Une si longue lettre

« Introduction Dans l’œuvre Une si longue lettre de Mariama Bâ, le thème du mariage et de l’amour est un thème prédominant.

C’est même peut-être le thème le plus développé dans le roman puisque tous les personnages principaux et secondaires sont directement concernés.

Le mariage peut être défini comme une union entre deux personnes basé sur l’amour et ayant pour but de fonder une famille épanouie, heureuse et comblée sur les plans matériel, affectif et psychologique. Toutefois dans l’ouvrage se pose la problématique de son application puisque les mariages pour la plupart se basent sur d’autres facteurs et entraînent des conséquences désastreuses sur l’un des conjoints (souvent la femme) ou sur la famille entière.

Que ce soit dans le cas de Ramatoulaye, d’Aïssatou ou de Jacqueline, aucun de ces mariages ne présente d’issue heureuse.

Mais il y en a quand même un qui a marché.

Au cours de notre développement, nous montrerons d’abord les cas de mariage dans l’œuvre et les problèmes qu’ils soulèvent, ensuite nous donnerons le point de vue de l’auteur sur la question et enfin nous nous pencherons sur les autres cas de mariage dans l’œuvre. I°) Les mariages dans l’œuvre 1°) Le mariage entre Ramatoulaye et Modou : le problème de la polygamie Ramatoulaye a connu Modou à l’école William Ponty et leurs relations se sont rapidement soudées grâce à l’amour, un lien d’union parfait et le ciment de tout véritable mariage.

C’est d’ailleurs cet amour fort qui les a poussés à envisager le mariage à la fin de leurs études et ce malgré la réticence des parents de Ramatoulaye qui préférait Daouda Dieng, le médecin bien respecté à « l’homme à l’éternel complet kaki » (c’est-à-dire Modou).

Les parents de Ramatoulaye pensaient que c’était la situation notamment financière et économique qui devait faire le mariage ; sa mère ne croyait pas à la réciprocité de l’amour dans une union.

« Aime celui qui t’aime et non celui que tu aimes.

» répétait-elle sans cesse à sa fille.

Mais celle-ci passa outre et choisit de se marier avec son bien-. »