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Fahrenheit 451 - Dissertation

Publié le 09/12/2013

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J'ai toujours entendu parler de Fahrenheit 451 comme d'un classique de la science-fiction. Mais je me suis rendu compte à sa lecture que c'était bien plus que ça. Je tenterai ici d'en faire la preuve. L'auteur, Ray Bradbury, né le 22 aout 1920 et mort le 5 juin 2012, est un écrivain américain qui a pour référence le genre de l'anticipation. Il est particulièrement connu pour ses Chroniques martiennes, écrites en 1950, L'Homme illustré, recueil de nouvelles publié en 1951, et surtout pour le roman qui nous intéresse ici : Fahrenheit 451, publié en 1953 aux États-Unis chez l'éditeur Ballantine Books. Il s'agit d'une société où les pompiers brûlent les livres pour le bien de la population, des êtres qui résistent en apprenant par coeur des livres entier, c'est le monde totalitaire de ce roman. Ici, l'auteur s'insurge contre toutes les formes de censure et clame son amour de la littérature. Considérés comme destructeur par cette société totalitaire où règne l'audiovisuel, les livres sont jugés néfastes. Ils amènent trop de questions et perturbent les gens dans leur quête du bonheur. Ceux qui possèdent des livres sont dénoncés et les pompiers viennent brûler leur maison. Les honnêtes citoyens se contentent d'être gavés des sons de leurs coquillages radios et des images de leurs murs télévisuels sans se poser de question. Les livres sont brûlés par les pompiers eux-mêmes. Parmi eux, le personnage principal du roman, Montag, bon petit soldat du feu apprécier de son capitaine, Beatty, est un jour abordé par une voisine, Clarisse, une jeune fille vive et intelligente qui conteste avec douceur la plupart des lois en vigueur. Il rencontre aussi Faber, un professeur d'anglais à la retraite et amoureux secret des livres. Leurs discussions amènent peu à peu le pompier pyromane à reconsidérer le sens de sa fonction puis à basculer dans la révolte suite à l'immolation par le feu d'une vieille femme. Dès lors, Montag dissimule et lit des livres chez lui jusqu'au jour où sa femme ...

« rejoint une forêt où se cachent des hommes ayant chacun appris un livre par cœur avant de le brûler.

Dans le présent compte rendu, en premier lieu, je décrirai la société policière de Fahrenheit 451 .

Ensuite, j’expliquerai pourquoi, selon moi, elle interdit la lecture et brûle les livres.

De plus, je démontrai l’influence qu’exerce l’audiovisuel dans cette société et je dirai quel est le rôle tenu par certains personnages du roman, en l’occurrence Montag et les hommes de la foret. D’abord, le passé est mort, l’enfance aussi.

Ni lieu précis, ni temps déterminé ne sont décrit par cette société aseptisée.

Seule certitude, l’action se déroule à une époque plus ou moins lointaine.

Sa géographie est épurée et futuriste mais n’est pas homogène.

De vieux objets sont présentés avec des éléments d’avant-garde.

L’effet produit est inquiétant pour le lecteur qui retrouve des traces de son quotidien fonctionnant ici comme des preuves de crédibilité lui signalant que le monde totalitaire de Fahrenheit 451 n’est peut-être pas si éloigné que cela.

Pourtant, le passé semble avoir disparu.

Les hommes et les femmes sont frappés d’une curieuse amnésie.

Ils ont oublié qu’autrefois les pompiers éteignaient les feux.

Le monde de Fahrenheit 451 a perdu la mémoire, mais il est aussi disposer à ne pas la retrouver.

C’est pourquoi les livres, qui sont la mémoire du monde, sont interdits.

En brûlant ses livres, cette société détruit ses souvenir et son histoire : «   Chaque homme doit être l’image de l’autre, comme ça, tout le monde est content ; plus de montagnes pour les intimider, leur donner un point de comparaison.

Conclusion : un livre est un fusil chargé dans la maison d’à côté.

Brulons-le.

Déchargeons l’arme.

1 » 11 Ray Bradbury , Fahrenheit 451 , France, Gallimard, « Folio SF », 2012 [2000] , page.. »

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