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FEDERICO GARCIA LORCA

Publié le 10/02/2019

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lorca

Garcia Lorca lors d'une intervention radiophonique. Le poète lisait admirablement ses vers ce qui le faisait apprécier des auditeurs, tant en Espagne qu’aux États-Unis.

 

▼ Le général Franco (au centre), chef du mouvement fasciste, avec son état-major pendant la guerre civile d'Espagne.

Hulton Deutsch

L’action des trois pièces de Lorca se déroule en Andalousie. Dans Noces de sang, une jeune femme qui vient d’être mariée par son père s’enfuit, sitôt la cérémonie achevée, avec l’homme quelle aime réellement. La mère du marié abandonné a déjà vu mourir tous les hommes de sa famille dans une vendetta, mais l’honneur exige qu’elle envoie son fils à la poursuite de la jeune

Représentation de Noces de sang, en 1991, au Théâtre National de Londres. Les pièces de Garcia Lorca ont été traduites dans de nombreuses langues. Bien que leur ambiance et leurs thèmes soient typiquement espagnols, elles ont acquis une popularité universelle.

 

femme. Le mari et l’amant sont tués dans la bagarre, et les femmes portent leur deuil. Cette pièce, présentée pour la première fois à Buenos Aires le 29 juillet 1933, connaît un véritable triomphe. Ce drame, ainsi que Yerma, le deuxième de la trilogie, sont représentatifs du style poétique de Lorca, qui passe avec une facilité déconcertante du lyrisme au réalisme et inversement, entremêlant la prose et les vers. En revanche, dans le dernier volet de la trilogie, La maison de Bernarda Alba, la rigueur et l’austérité de la prose, intensifient l’atmosphère et la tragédie qui émanent de l’histoire. Bernarda Alba, mère de cinq filles, est veuve depuis peu et s’impose, ainsi qu’à toute sa maisonnée, un deuil de huit ans. Elle refuse que celles-ci se marient, les sœurs s’épient et quand la plus jeune déjouant, la vigilance des autres, se donne au fiancé de l’aînée, le drame survient et se

 

clôt sur la pendaison de la rebelle. Garcia Lorca termine cette pièce en juin 1936, deux mois avant d’être assassiné par les franquistes.

La mort du poète

Bien que n’ayant jamais appartenu à un aucun parti politique, il est évident que le poète a été toute sa vie attiré vers un socialisme humaniste. En 1936, alors que les ennemis de l’Espagne progressiste trament souterrainement la chute de la démocratie, Federico Garcia Lorca prend position : il signe des manifestes pacifistes, et s’engage ouvertement mais aussi artistiquement pour la liberté. Ce leitmotiv est présent dans toutes ses œuvres, dans lesquelles chacun des protagonistes est en quête de sa liberté individuelle. Quand la guerre civile éclate, Garcia Lorca est en visite chez ses parents à Grenade. Le 19 août, il est arrêté, puis fusillé par les gardes civils du général Franco. Son assassinat est à jamais inscrit dans toutes les mémoires comme un acte impardonnable. Garcia Lorca est aujourd’hui une figure légendaire, lui qui se définissait ainsi : « Je ne suis pas un homme, ni un poète, ni une feuille, mais une pulsation blessée qui sonde les choses de l’autre côté. »

lorca

« Federico Garcia Lorca poèmes sur ses traditions, notamment la corrida : en 1935, il écrit son Chant funèbre pour Ignacio Sânchez Mejfas, dédié à un ami torero mort éven­ tré d'un coup de corne dans l'arène.

Pour dési­ gner l'instant fatal, Garcia Lorca utilise le vers «à cinq heures de l'après -midi», en leitmot iv, don­ nant ainsi au poème une dimension liturgique envoûtante et sombre.

L'œuvre théâtrale Dans les dernières années de sa vie, Garcia Lorca décide de se consacrer uniquement à l'écriture théâtrale.

Lamour, la mort, la frustration et l'illu­ sion seront les thèmes de prédilection de cette œuvre complexe.

En 1931, les élections installent une république libérale et instaurent un climat d'euphorie dans le pays, qui permet la création de nouveaux projets, dont fait partie la mise en place d'un théâtre populaire qui se rendrait dans les villages les plus retirés pour jouer des pièces du répertoire.

Garcia Lorca, qui est à l'origine de cette idée, devient le directeur artistique et musical de la Barraca, une troupe universitaire ambulante.

Le poète avait déjà écrit pour la scène, notamment pour des spectacles de marionnettes, mais l'expé­ rience qu'il fait avec la Barraca confirme ses pré­ dispositions pour la mise en scène.

Il écrit sa célèbre trilogie dramatique: Noces de sang (1933), Yerma (1934), La maison de Bernardo Alba (1936).

Ces trois tragédies, sont empreintes de violence, de sens de l'honneur et de mort.

Les intrigues imagi­ nées par Lorca sont des mises en accusation des codes de l'honneur qui annihilent l'homme et entravent en lui la spontanéité.

Ceci est particuliè­ rement sensible chez les personnages féminins, les femmes sont soumises à leur père puis à leur époux et contraintes à une obéissance muette.

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Garcia Lorca lors d'une intervention radiophonique.

Le poète lisait admirablement ses vers ce qui le faisait apprécier des auditeurs, tant en �spagne qu'aux Etats-Unis.

' Le général Franco (au centre), chef du mouvement fasciste, avec son état-major pendant la guerre civile d'Espagne.

Laction des trois pièces de Lorca se déroule en Andalousie.

Dans Noces de sang, une jeune femme qui vient d'être mariée par son père s'en­ fuit, sitôt la cérémonie achevée, avec l'homme qu'elle aime réellement.

La mère du marié aban­ donné a déjà vu mourir tous les hommes de sa famille dans une vendetta, mais l'honneur exige qu'elle envoie son fils à la poursuite de la jeune ......

Représentation de Noces de sang, en 1991, au Théâtre National de Londres.

Les pièces de Garcia Lorca ont été traduites dans de nombreuses langues.

Bien que leur ambiance et leurs thèmes soient typiquement espa gnols, elles ont acquis une popularité universelle.

femme.

Le mari et l'amant sont tués dans la bagarre, et les femmes portent leur deuil.

Cette pièce, pré­ sentée pour la première fois à Buenos Aires le 29 juillet 1933, connaît un véritable triomphe.

Ce drame, ainsi que Yerma, le deuxième de la tri­ logie, sont représentatifs du style poétique de Lorca, qui passe avec une facilité déconcertante du lyrisme au réalisme et inversement, entremê­ lant la prose et les vers.

En revanche, dans le der­ nier volet de la trilogie, La maison de Bernardo Alba, la rigueur et l'austérité de la prose, intensi­ fient l'atmosphère et la tragédie qui émanent de l'histoire.

Bernarda Alba, mère de cinq filles, est veuve depuis peu et s'impose, ainsi qu'à toute sa maisonnée, un deuil de huit ans.

Elle refuse que celles-ci se marient, les sœurs s'épient et quand la plus jeune déjouant, la vigilance des autres, se donne au fiancé de l'aînée, le drame survient et se clôt sur la pendaison de la rebelle.

Garcia Lorca termine cette pièce en juin 1936, deux mois avant d'être assassiné par les franquistes.

La mort du poète Bien que n'ayant jamais appartenu à un aucun parti politique, il est évident que le poète a été toute sa vie attiré vers un socialisme humaniste.

En 1936, alors que les ennemis de l'Espagne progressiste tra­ ment souterrainement la chute de la démocratie, Federico Garda Lorca prend position : il signe des manifestes pacifistes, et s'engage ouvertement mais aussi artistiquement pour la liberté.

Ce leitmotiv est présent dans toutes ses œuvres, dans lesquelles cha­ cun des protagonistes est en quête de sa liberté individuelle.

Quand la guerre civile éclate, Garcia Lorca est en visite chez ses parents à Grenade.

Le 19 août, il est arrêté, puis fusillé par les gardes civils du général Franco.

Son assass inat est à jamais inscrit dans toutes les mémoires comme un acte impar­ donnable.

Garda Lorca est aujourd'hui une figure légendaire, lui qui se définissait ainsi: « Je ne suis pas un homme, ni un poète, ni une feuille, mais une pulsation blessée qui sonde les choses de l'autre côté.

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