Figaro: Acte 2, scène 1
Publié le 09/11/2018
                            
                        
Extrait du document
                                • « pourquoi tant de jalousies ? » cela va de paire avec l'amour. Il n'y a plus d'amour mais c'est par orgueil. Il ne veut pas qu'on fasse la même chose, elle se culpabilise, elle se doute qu'elle l'a étouffé avec son amour débordant.
• Elle ne l'attaque pas, c'est lui qui est méchant. C'est elle qui est une mauvaise épouse. Elle est passive.
• « honnête aveux » ce sont les faits que rapportent Suzanne. Elle a dit clairement les choses. Elle se range dans le clan de Figaro et Suzanne.
2) Suzanne
C'est une très bonne actrice. Elle présente un amant passionné et non un enfant. Elle tente d'attirer l'intérêt de sa maitresse en étant drôle et en la flattant. Elle est joueuse montré par les nombreuses didascalies.
• Suzanne ne le prend pas au sérieux : « caché derrière un grand fauteuil » elle confirme qu'il était présent et au courant.
• Suzanne continue de parler de Chérubin pour faire diversion, elle l'imite : « Ah Suzon ! qu'elle est noble et belle mais qu'elle imposante. » ce qui a l'air de faire plus que flatter la comtesse.• « le ruban de nuit » objet personnel et lié à la connotation érotique pour Chérubin
• « Madame c'était un lion » Récit d'un amant passionné et non d'un enfant, Suzanne en rajoute.
• La comtesse passe par tous les sentiments différents. Suzanne ne le prend pas au sérieux. « en forçant sa voix douce et grêle »
• Suzanne en rajoute et se présente comme une alternative, un objet de substitution
Conclusion :
Au terme de cette étude, on voit donc que le début de ce deuxième acte est assez riche en informations :
• le duo formé par la Comtesse et Suzanne semble mettre en place une complicité assez forte pour entraver les projets du Comte.
• De même, le personnage de la Comtesse que le spectateur découvre en détail pour la première fois laisse entrevoir des sentiments complexes et ambigus
• Ceux ci risquent de compliquer la suite de l'intrigue.
                                «
                                                                                                                            Tact  de Suzanne  marque la solidarité  car il est  délicat d’avouer que  le mari  la courtise.
                                                            
                                                                                
                                                                    Elle  se présente comme  une  personne
qui  subit, plutôt qu’une  personne qui  est  charmée.
• « il voulait te séduire  ? […] oh !  que  non.
                                                            
                                                                                
                                                                     » Suzanne  gomme  tout  ce qui  est  du domaine de la séduction  pour  épargner  la
comtesse.
3) Alliance des  deux femmes grâce à Figaro
Alliées  sures mais elles attendent l’arrivée de Figaro.
II)
Portraits de deux femmes contrastés  et vivants
1) Comtesse troublée, blessée
Elle  a du mal  à se maitriser même si elle ne dit rien  on devine  une  grande agitation.
Sentiments  contrastés  ce que  l’on voit avec les  didascalies.
                                                            
                                                                                
                                                                    Femme attendrie devant  Chérubin.
• La comtesse  change  de sujet  : «et le petit page était présent  ? »
• Rappel du premier acte, la comtesse  ne comprend pas  pourquoi il n’est pas  venu la voir, alors que  c’est sa marraine.
• Les  didascalies  de la comtesse  montre qu’elle n’est pas  en colère,  ni agacée  «  elle sourit » C’est  une  scène  ambiguë, elle a
trop d’affection et d’indulgence  pour  le page.
• «  Laissons  ces folies  » elle garde une  forme de mystère, elle ne s’exprime  pas  clairement  mais est  extrêmement flattée.
                                                            
                                                                                
                                                                     Elle
éprouve  du plaisir  à se sentir aimée par le page.
                                                            
                                                                                
                                                                    Elle  devient ambiguë car le mot  folie est  utilisé pour  toutes les  passions
amoureuses.
• «  Ma pauvre Suzanne  » affection, elle compatit au sujet de Suzanne, et se demande comment faire  pour  qu’elle épouse
Figaro.
                                                            
                                                                                
                                                                    La comtesse  ne va pas  jusqu’au bout.
                                                            
                                                                                
                                                                    « a fini  par te dire  ? »
• Longue  didascalie «  se lève, se promène…  » pour  montrer son  agitation, son  trouble,  son  anxiété.
                                                            
                                                                                
                                                                    Elle  a du mal  à cacher  son
angoisse  à Suzanne.
                                                            
                                                                        
                                                                    Elle  ne semble pas  vouloir  se battre pour
récupérer  le comte.
• Nombreuses  didascalies  qui  complètent les  phrases elliptiques de ses propos  :  elle a chaud.
                                                            
                                                                                
                                                                     Elle  s’agite un peu  trop.
Beaucoup de points  de suspension.
• «  rêvant longtemps  » cela peut  avoir deux sens  :  une  imagination que  l’on laisse aller à des  folies,  des  délires.
                                                            
                                                                                
                                                                    Elle  rêve
beaucoup dans cette scène.
                                                            
                                                                                
                                                                     Elle  ne dit pas  grd chose.
Elle  insiste sur sa culpabilité, c’est de sa faute si le comte ne l’aime  plus.
• «  sans cette constance à me fuir…  » tournure elliptique  qui  laisse imaginer des  choses.
Généralisation faute rejetée sur les  hommes.
• «  pourquoi tant  de jalousies  ? » cela va de paire avec l’amour.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il n’y  a plus d’amour  mais c’est par orgueil.
                                                            
                                                                                
                                                                     Il ne veut pas  qu’on
fasse la même chose,  elle se culpabilise,  elle se doute qu’elle l’a  étouffé avec son  amour débordant.
• Elle  ne l’attaque pas, c’est lui  qui  est  méchant.
                                                            
                                                                                
                                                                    C’est  elle qui  est  une  mauvaise  épouse.
                                                            
                                                                                
                                                                    Elle  est  passive.
• «  honnête  aveux  » ce sont les  faits que  rapportent Suzanne.
                                                            
                                                                                
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Figaro et Suzanne.
2) Suzanne
C’est  une  très  bonne actrice.
                                                            
                                                                                
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étant drôle et en la flattant.
                                                            
                                                                                
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joueuse montré par les  nombreuses didascalies.
• Suzanne  ne le prend pas  au sérieux  :  « caché  derrière un grand fauteuil  » elle confirme qu’il était présent  et au courant.
• Suzanne  continue de parler de Chérubin pour  faire  diversion,  elle l’imite  :  « Ah Suzon  !  qu’elle est  noble et belle mais qu’elle
imposante…  » ce qui  a l’air de faire  plus que  flatter la comtesse..
                                                                                                                    »
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