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FINE ou FINÉ Oronce : sa vie et son oeuvre

Publié le 06/12/2018

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FINE ou FINÉ Oronce (1494-1555). Mathématicien, astronome, astrologue, géographe, ingénieur, plus connu à son époque sous son prénom « Oronce », né à Briançon, dans le Dauphiné, d’une famille de médecins et mathématiciens. Après avoir étudié les arts libéraux à Paris, aux collèges de Montaigu et de Navarre, il enseigne dès 1516 les mathématiques (arithmétique, géométrie, cosmographie, astrologie, théorie de la musique). Il s’intéresse en marge de ses cours à l’aspect pratique des sciences et notamment à la construction d’instruments de cosmographie et de géométrie. Son premier traité portera en effet sur l’équatoire : Aequatorium planetarum, unico instrumente) comprehensum... (Paris, N. Savetier, 1526). Son souci constant de vulgarisation le pousse à traduire ou à publier directement en français plusieurs ouvrages, par exemple son premier traité de cosmographie, la Théorique des cielz... (Paris, J. Pierre, 1528).

« Premier lecteur royal de mathématiques en 1531, Oronce appartient au groupe des humanistes luthéranisants sou­ cieux de promouvoir un christianisme «purifié», comme il l'explique dans l'épître dédicatoire à François rer de son grand traité de 1532 intitulé Proto­ mathesis.

Il s'agit d'un recueil de quatre opuscules (De arithmetica practica libri �V.

De geometria libri Il, De cosmographia libri V.

De quadrantibus et solariis libri IV), qui, sans être en lui-même original, marque une étape importante dans le renouveau du savoir universi­ taire.

Oronce était aussi graveur, alchimiste, cartographe; passionné de constructions mécaniques, il répara et mit au point une horloge planétaire conservée à la bibliothè­ que Sainte-Geneviève de Paris.

Amateur et défenseur de l'astrologie, il apparaît, à bien des égards, comme un esprit fidèle à l'héritage médiéval.

Son œuvre, d'aspect volumineux, consiste avant tout en rééditions et traduc­ tions.

Ses amis et disciples furent unanimes à célébrer bruyamment son génie et à saluer en lui le restaurateur des mathématiques en France.

Les historiens des mathé­ matiques se montrent aujourd'hui moins enthousiastes : déjà son contemporain, le mathématicien Pedro Nunes, professeur à Coimbra, ne lui avait pas ménagé ses criti­ ques.

En dépit de puissantes protections, il semble avoir eu de grandes difficultés à entretenir honorablement sa nombreuse famille.

C'est dans une situation matérielle très précaire qu'il meurt à Paris.. »

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