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Publié le 06/10/2012

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I. Opposition entre 2 caractères Inspiré par la fable de Jean de La Fontaine, Jean Anouilh a écrit une parodie également rédigée en vers et portant le même titre. Dès le premier vers, il y fait référence. « Le chêne et le roseau « est un dialogue écrit au style direct. On le voit principalement à la ponctuation. Dans ce dialogue, il y a une opposition entre deux caractères. Le roseau est arrogant, il se sent supérieur au chêne. Au vers 11, il y a une énumération de termes du champ lexical de la fragilité précédés de l'adverbe « Si « : « Si faibles, si chétifs, si humbles, si prudents «. Le roseau s'amuse à reprendre les termes utilisés à son sujet. Au vers 14, l'hyperbole « Tempêtes du monde « exagère la force des tempêtes. Le roseau désigne le chêne lorsqu'il dit « Certains orgueilleux «. Il jubile en voyant le chêne à terre après la tempête, on voit alors son vrai visage. Pour se moquer de lui et le rabaisser un peu plus, il désigne le chêne comme son « compère «. « Son morne regard allumé « montre la joie de son triomphe. Le chêne, contrairement au roseau, est digne et faible. Il y a un champ lexical de la souffrance composé des termes : « blessé «, « souffrait «, « triste «. « Le chêne fier « montre l'honneur et la dignité de l'arbre. Avant de mourir, il a le courage de regarder le roseau en face, il affronte son destin. Cet honneur et cette dignité du chêne entraînent de la compassion chez le lecteur. Dans cette fable, l'auteur donne son point de vue à plusieurs reprises. Il veut que le lecteur prenne position pour le chêne. Le pronom « ON « inclut le narrateur comme le lecteur. Les intrusions du fabuliste mentionnées entre parenthèses marquent la distance entre le roseau et le narrateur. Ce récit peut être qualifié de dramatique puisque l'issue est fatale au chêne. II. Montrer que cette fable est une p...

« Ces deux fabulistes de deux siècles différents, utilisent la fable pour faire une critique de leurs temps et pour donner un message.

La fable d’Anouilh a été écrite dans un contexte historique différent de celui de Jean DLF. L’écrivain avait été touché par l’attitude des Français pendant la seconde guerre mondiale et par l’occupation nazie.

Pour Anouilh, le chêne représente la résistance. En conclusion, on peut dire que Jean Anouilh parodie Jean de la F car les deux fables diffèrent en de nombreux points comme par exemple le comportement des végétaux ou encore le message qui veut être transmis au lecteur.

Toutefois, des similitudes se retrouvent : histoire, personnages. Le chêne et le roseau de Jean Anouilh est une fable du milieu du XX ème si ècle, celle­ci est une v éritable parodie de la fable de   Jean de la Fontaine portant le m ême nom.     Dans ce commentaire nous verrons les preuves de l’imitation de Jean Anouilh.   Le   ch êne   et   le   roseau   de   Jean   Anouilh   est   une   imitation,   ce   n’est   pas   seulement   le   titre   que   Anouilh   reprend   mais   aussi   les   personnages et m ême l’histoire (mort du ch êne), on pourrait m ême allez jusqu’ à la longueur de ces fables qui sont tr ès similaires.

  Il reprend aussi la personnification de ces personnages bien que ceux­ci ne repr ésente pas la m ême chose. En effet Anouilh ne   fait pas que reprendre inutilement la fable de la Fontaine, il change la fonction des personnages, la morale de l’histoire, tout est   invers é cela nous indique aussi que la morale de al Fontaine  à cette  époque n’est plus de mise les    mentalit és ainsi que le monde   a chang é).   Dans   la   fable   de   la   Fontaine   le   Ch êne   repr ésente   quelqu’un   de   trop   fier   voire   arrogant,   s ûr   de   son   pouvoir,   de   sa   force:   «Cependant  que  Caucase  pareil,   Non  content  d’arr êter   les  rayons  du  soleil,   Brave  l’effort  de  la  temp ête.»  ,  qui  en  vient   m ême   jusqu’ à  ce   moqu é  de   l’aspect   des   autres   plus   ch étif:   «Un   Roitelet   pour   vous   est   un   pesant   fardeau».

  La   Fontaine   montre   la   domination   du   Ch êne   par   ses   moquerie   mais   aussi   gr âce   à  son   «temps   de   parole»   celui­ci   est   beaucoup   plus   long   que   celui   attribu é au roseau. de plus c’est lui qui engage le dialogue: «Le Ch êne un jour dit au Roseau : Vous avez bien sujet d’accuser la   Nature». Tandis que dans  la fable de Anouilh  le ch êne est  fier mais pas  arrogant  bien que la  philosophie  du roseau de plier  l’ échine lui   é chappe il ne se permet pas de se moquer de lui. Ici le dialogue est « équitable» le ch êne parle autant que le roseau.

  De plus dans ces deux fables le Ch êne meurt mais ce sont les attitude de ceux­ci qui ont diriger la morale     Le Roseau de la Fontaine est tr ès humble et r épond  à la fausse compassion du Ch êne,  à ses moqueries par des phrases br èves,   il est tr ès soumis. Mais malgr é cela il r éussi tout de m ême  à invers é les roles: «Les vents me sont moins qu’ à vous redoutables. Je  . »

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