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FRANÇOIS Ier et la littérature

Publié le 05/12/2018

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FRANÇOIS Ier (1494-1547). Ce roi, véritable « homme nouveau », parvenu du pouvoir auquel il avait été préparé dans l’incertitude, est une figure trop éclatante, trop auréolée de ses premiers succès, trop souveraine dans « les arts, les armes et les lois », trop accompagnée de l’admiration, de la reconnaissance, voire de l’adoration, des hommes de sa génération, pour ne pas séduire aussi le lecteur qui s’approche des vers éparpillés sous son nom dans plusieurs manuscrits; et surtout s’ils ont l’air de répliquer à ceux de ses maîtresses. A l'attirance extrême répondent les déceptions excessives : ainsi de celle de Sainte-Beuve, pourtant si juste dans l’analyse des circonstances.

 

Pour un homme dont la sœur — très proche — est Marguerite de Navarre, dont la mère se pique d’écrire et dont le grand-oncle est Charles d’Orléans, pour quelqu’un qui a été formé par les meilleurs maîtres (dont Longueil), au milieu d’une des plus belles bibliothèques du temps, et qui, dès son avènement, encourage le développement des lettres avec une autorité que n'atteindra même pas Louis XIV, écrire des vers n’est qu’une manière de passer le temps élégamment, ou même avec un peu de passion, en s’inspirant de

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