Devoir de Philosophie

GALLO Max : sa vie et son oeuvre

Publié le 13/12/2018

Extrait du document

GALLO Max (né en 1932). Écrivain né à Nice, où il enseigne au lycée puis à l'Université, tout en travaillant dans l'édition parisienne. Député socialiste des Alpes-Maritimes en 1981, il est en 1983-1984 secrétaire d’État dans le gouvernement de P. Mauroy.

 

Après de nombreux ouvrages historiques, consacrés notamment à la Révolution (Maximilien Robespierre, 1968), au phénomène totalitaire (l'Italie de Mussolini, 1964; Histoire de l'Espagne franquiste, 1969) et à la guerre de 1940 (la Cinquième Colonne, 1970), ou des essais politiques, il se tourne vers la fiction avec le Cortège des vainqueurs (1972). Le succès de sa trilogie la Baie des Anges (1975), histoire de trois Piémontais émigrant à Nice et y faisant souche, l’incite à entreprendre une vaste fresque, Que sont les siècles pour la mer (1977), couvrant vingt-cinq siècles d’histoire provençale, suivie d’une saga aux personnages issus de six familles différentes et dispersés dans le monde entier, Les hommes naissent tous le même jour (1978-1980). Il publie ensuite la Demeure des puissants (1983), le Beau Rivage (1985), le Grand Jaurès (1985), Belle Époque (1986), la Fontaine des innocents (1992).

 

Historien ou romancier, Max Gallo se donne un même objectif : atteindre des totalités à travers les destins entrelacés d’une multitude d’individus. Le chemin de Robespierre croise celui de « tous les acteurs de la Révolution »; la « cinquième colonne » de 1939 est à la fois un mythe, une atmosphère et une réalité machinée par d’innombrables agents. Le personnage historique sert de caution réaliste à l’aventure racontée; de la même façon s’intercalent des documents authentiques (photos d’époque, chroniques d’abbaye, arbres généalogiques), des journaux intimes imaginaires, dans ces « romans de l’Histoire » où les récits rétrospectifs s’animent de dialo-

« gues et de descriptions propres à faire surgir la mytho­ logie d'une province, l'esprit d'une époque.

Invoquant le modèle sartrien des Chemins de la liberté, Max Gallo entend ainsi que ses romans « échappent à la fois à la vision privée et au traité historique, les deux s'amalga­ mant pour inventer et faire comprendre » (interview de l'auteur aux Nouvelles littéraires, 1977).

M.-A.

DE BEAUMARCHAIS. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles