Grammaire: Les trois notions de grammaire à maîtriser en première

« Les trois notions de grammaire à maîtriser en première L’interrogation I.

Rappelez ce qu’est l’interrogation. Ex : L’interrogation est le fait de poser une question.

Si la question est exprimée de manière directe, la phrase se termine par un point d’interrogation et elle est de type interrogatif ; si elle est exprimée de manière indirecte, la phrase se termine par un point et elle est de type déclaratif. II.

Analysez la phrase en justifiant : • 1 - s’agit-il d’une interrogation directe ou indirecte -Y-a-t-il un point d'interrogation ? Si oui, j'indique que l’interrogation est exprimée de manière directe et qu’il s'agit d'une phrase de type interrogatif. •Je décris la construction de l'interrogative directe (inversion sujet-verbe / « est-ce que » + point d'interrogation) •J’indique quel est le niveau de langage de l'interrogative directe : -inversion sujet-verbe = niveau soutenu - « est-ce que » = niveau courant -une simple intonation sans inversion sujet / verbe = niveau familier -Si la phrase n'est pas de type interrogatif, peut-on néanmoins identifier une interrogative au style indirect ? •J’indique qu’il s’agit d’une phrase de type déclaratif. •Je décris la construction de l'interrogative indirecte (phrase complexe = principale + proposition subordonnée interrogative indirecte.

Cette dernière est complément du verbe d'interrogation.

Le mot qui introduit la subordonnée est un conjonction de subordination) Ex : Dans la phrase à analyser, la question est posée de manière directe, puisqu’elle se termine par un point d’interrogation et qu’il n’y a pas de verbe introducteur. • 2 - s’agit-il d’une interrogation totale, partielle. •L’interrogation totale porte sur l’ensemble de l’énoncé.

LA réponse peut être oui, si, ou non. •L’interrogation partielle ne porte que sur une partie de l’information, un constituant de la phrase : sujet, attribut, COD, COI, CC. → Qu’a-t-elle répondu ? (l’interrogation porte sur le COD) ❯ La réponse ne peut donc pas être oui, si ou non mais un élément de réponse précis. • 3 - Identifiez le mot interrogatif (s’il y en a un), précisez sa classe grammaticale Par ex : - Un pronom: Qui a réussi l’épreuve de ce matin ? - Un déterminant: Quel roman préfères-tu ? - Un adverbe: Quand viendras-tu nous voir ? Je demande à Paul où son ami Louis est passé. - Une conjonction de subordination : Je demande s’il a réussi son examen. III.

Si une manipulation est demandée, effectuez-la ; sinon, n’hésitez pas à en faire vous-même pour justifier vos réponses : qu'il s'agisse d'une interrogative au style direct ou indirect : je propose une transformation de l'interrogative directe vers l'interrogative indirecte ou le contraire. IV.

Demandez-vous si la question est rhétorique. Si oui, j'indique qu'elle est plutôt l'équivalent d'une phrase déclarative/exclamative.

Je rappelle la fonction argumentative de la question rhétorique. (si la question n’est pas une question rhétorique, inutile d’aborder ce point) Les propositions Les propositions subordonnées conjonctives circonstancielles Les questions à se poser : Ex : Lorsque la jeune femme arriva, un grand silence s’installa. 1 - La phrase est-elle simple ou complexe ? Je relève le nombre de verbes conjugués Ex : Lorsque la jeune femme arriva, un grand silence s’installa. La phrase à analyser est une phrase complexe car elle comporte plusieurs verbes conjugués et donc plusieurs propositions. 2 - Si la phrase est complexe, à quel type de proposition a-t-on affaire ? Indépendante, principale ou subordonnée ? Les propositions sont-elles juxtaposées, coordonnées ou subordonnées ? Je repère la/les virgules, les conjonctions de coordination, de subordination ainsi que les pronoms relatifs. Je sépare les propositions. Ex : Lorsque la jeune femme arriva , un grand silence s’installa. l’extrait à analyser, compte une proposition principale qui est : « Un grand silence s’installa » et une proposition subordonnée circonstancielle.... »