Devoir de Philosophie

Greene (Graham)

Publié le 18/02/2012

Extrait du document

greene

 

1 Auteur de romans dont beaucoup ont été portés à l'écran (« Le Troisième Homme «, entre autres), Henry Graham Greene, bien qu'il s'en défende aujourd'hui, est l'un des écrivains chrétiens les plus représentatifs de notre temps. Tout en ayant la faveur du grand public, qui peut y accéder sans peine, son oeuvre est aussi une longue méditation morale sur le péché et la grâce, inspirée par les fondements de la foi chrétienne. Graham Greene se situe donc dans la lignée de François Mauriac qui l'avait d'ailleurs reconnu comme disciple en son temps.

greene

« hems ne peut surmonter qu'en se supprimant lui-meme. On evoque aussitot Stevenson, a qui Greene est apparente par sa mere, mais le succes du !lyre est mediocre.

Ce n'en est pas moins le debut d'une vane qui s'allongera regulierement au rythme d'un ouvrage par an.

Dans cette oeuvre abondante, quelques-uns font date : a La Puissance et la Moire a, Rocher de Brighton a La Fin d'une liaison a Un America In bien tranquIlle » ou it analyse les causes pr9fondes des revers de l'homme blanc en Asie.

Avec des contenus divers, tous les romans de Graham Greene decriventledrame original dela decheance.

D'aucuns ont voulu y voir une vision sordide et desesperee de la condition humaine et la conviction que le salut n'est pas de ce monde.

C'est meconnaitre le profond humardsme de Greene qui, a travers les fai- blesses, la decheance ou les limites de ses personnages, veut indiquer qu'il subsistera toujours dans l'homme une etincelle dame irreductible au destin. 5 Recourant souvent aux techniques du roman ponder (a Tueur a gages* ; « Orient-Express etc.), Graham Greene considere que, mieux que tout autre moyen d'expression, elles traduisent ('agitation inquietede l'homme moderne.

Comme le detective cherche le crimi- nal, les hems de Greene sont en quete du Mal ou du Bien, mais ils ne trouvent qu'eux-memes, et ce qu'ils y voient ne leur plait pas.

Seduit par un certain nihilisme au temps de sa jeunesse, Graham Greene croyait alors que le mal Malt d'essence sociale.

II affirms aujourd'hui que la cause est metaphyslque, a condition que le mal existe vraiment et qu'il ne soit pas un avatar de la desti- née.

Dans un monde en pleine mutation,II accepte l'homme tel qu'ilest, au-dela d'une morale qui ne le satisfait plusetalaquelle sesubstitue un certain stoicisme. héros ne peut surmonter qu'en se supprimant lui-même.

On évoque aussitôt Stevenson, à qui Greene est apparenté par sa mère, mais le succès du livre est médiocre.

Ce n'en est pas moins le début d'une série qui s'allongera régulièrement au rythme d'un ouvrage par an.

Dans cette œuvre abondante, quelques-uns font date : « La Puissance et la Gloire », « Rocher de Brighton », « la Fin d'une liaison », « Un Américain bien tranquille » où il analyse les causes profondes des revers de l'homme blanc en Asie. Avec des contenus divers, tous les romans de Graham Greene décrivent le drame originel de la déchéance.

D'aucuns ont voulu y voir une vision sordide et désespérée de la condition humaine et la conviction que le salut n'est pas de ce monde. C'est méconnaître le profond humanisme de Greene qui, à travers les fai­ blesses, la déchéance ou les limites de ses personnages, veut indiquer qu'il subsistera toujours dans l'homme une étincelle d'âme irréductible au destin.

5 Recourant souvent aux techniques du roman policier (« Tueur à gages » ; « Orient-Express », etc.), Graham Greene considère que, mieux que tout autre moyen d'expression, elles traduisent l'agitation inquiète de l'homme moderne.

Comme le détective cherche le crimi­ nel, les héros de Greene sont en quête du Mal ou du Bien, mais ils ne trouvent qu'eux-mêmes, et ce qu'ils y voient ne leur plaît pas.

Séduit par un certain nihilisme au temps de sa jeunesse, Graham Greene croyait alors que le mal était d'essence sociale.

Il affirme aujourd'hui que la cause est métaphysique, à condition que le mal existe vraiment et qu'il ne soit pas un avatar de la desti­ née. Dans un monde en pleine mutation, il accepte l'homme tel qu'il est, au-delà d'une morale qui ne le satisfait plus et à laquelle se substitue un certain stoïcisme.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles