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GRESSET Jean-Baptiste Louis : sa vie et son oeuvre

Publié le 15/12/2018

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GRESSET Jean-Baptiste Louis (1709-1777). Jean-Baptiste Gresset est né à Amiens. Son père, commissaire enquêteur au bailliage et au présidial, était un admirateur de Boileau et, à temps perdu, composait des épîtres et des satires. Jean-Baptiste Gresset fait des études au collège des jésuites d’Amiens, puis, plus tard, au collège Louis-le-Grand à Paris. Il y devient professeur. La publication en 1734 de Ver-Vert, poème satirique, lui attire le succès et suscite l’admiration de Jean-Baptiste Rousseau. Il écrit dans la même veine la Chartreuse (1735) et le Lutrin vivant; il s’essaie à la traduction (médiocre traduction en vers des Bucoliques de Virgile). Les jésuites, soumis à des pressions ministérielles, l’envoient à La Flèche faire pénitence pour avoir égratigné les sœurs visitandines dans Ver-Vert. Et, plus tard, sur le conseil du cardinal Fleury, ils le prient de renoncer à son intention d’entrer dans la Compagnie. Gresset est alors accueilli à Paris et devient l’hôte assidu de la maison du duc de Chaulnes et — les méchantes langues l’assurent —, le poète préféré de la duchesse. Il obtient un poste administratif qui ne l’occupe guère mais qui lui assure les revenus dont il a besoin. Il écrit alors pour le théâtre successivement une tragédie, Édouard 111 (1740), un drame, Sidney (1745), et une comédie, le Méchant (1747). Ses succès, fort honorables, seront suivis de son élection à l’Académie française en 1748. Mais, dès 1745, il songe à renoncer aux mondanités de la vie parisienne et à retourner en province. Après le succès du Méchant, sa carrière littéraire proprement dite s’arrête. De retour à Amiens, il se consacrera à l’Académie locale et connaîtra dans cette ville une fin de vie paisible.

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