Devoir de Philosophie

GUAÏTA Stanislas de : sa vie et son oeuvre

Publié le 15/12/2018

Extrait du document

GUAÏTA Stanislas de (1861-1897). Théoricien et historien de l’ésotérisme. Né en Lorraine, au château d’Alteville, Stanislas de Guaïta fut, au lycée de Nancy, le condisciple de Barrés, auquel il révéla la poésie moderne. Lui-même commença par publier des vers de facture parnassienne : les Oiseaux de passage (1881), la Muse noire (1883), Rosa mystica (1885), mais il perdit bientôt le goût de la création littéraire pour se tourner vers les spéculations occultistes. Ayant entrepris de restaurer l’ordre kabbalistique de la Rose-Croix (1888), il s’engagea dans la rédaction de ses Essais de sciences maudites, auxquels un premier ouvrage, Au seuil du mystère (1886), servait d’introduction; sa mort laissa inachevée la trilogie prévue : le Temple de Satan (1891), la Clef de la magie noire (1897) et le Problème du Mal...

« Guaita (Stanislas de) Né en 18131 dans une famille florentine fixée en Lor­ raine, le marquis Stanislas de Guaïta fait ses études à Nancy, où il noue avec son condisciple Maurice · Barrès une amitié qui se poursuivra durant leurs études de droit à Paris.

De ce lien, l'un et l'autre ont laissé dans leurs œuvres un témoignage lyrique.

Cependant leurs inclina­ tions intellectuelles divergent.

Barrès, malgré l'initiation qu'il a reçue dans l'ordre kabbalistique de la Rose + Croix (dont Guaïta était le Grand Maitre) se désintéressera de l'ésotérisme pour se tourner vers la politique.

Guaïta, dont le premier livre, un recueil de poèmes, s'appelait déjà " Rosa Mystlca "• plonge dans l'occultisme.

Il lui Inspire des œuvres où quelques curieux de satanisme et de magie noire cherchent encore aujourd'hui le parfum du soufre, et que continuent de citer les dernières sociétés rosicruciennes.

2 En 1888, Stanislas de Guaïta ressuscite avec Joséphln Péladan l'Ordre de la Rose + Croix, dirigé par un Suprêm ·e ·'.Conseil de douze initiés, six étant connus, les six autres devant rester Inconnus non seulement des pro­ fanes, mais encore des membres de l'Ordre.

Selon l'occul­ tiste contemporain Jean-Claude Frère, le secret a été si bien gardé qu'on ignore toujours leurs noms.

Plus pru­ dente, l' " Encyclopédie de l'Inexpliqué "• de Richard Cavendish et Jacques Bergier, admet pour probable que les membres secrets du Conseil n'ont Jamais existé.

3 Les extravagances de Péladan, qui s'était décerné le titre assyrien de sâr (roi) et prétendait régenter les arts, le firent exclure de l'Ordre sous l'accusation d'apostasie.

Il se vengea en en fondant un autre, la Rose-Croix catho­ lique ; Mais l'Ordre kabbalistique eut bientôt fort à faire.

Une série de démêlés " magiques ..

opposa les uns aux autres, avec des renversements d'alliances, le Grand Maitre Stanislas de Guaïta, le romancier J.-K.

Huysmans et un prêtre hérétique, l'abbé Boullan, compromis par. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles