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Gustave Doré & la Bible

Publié le 04/10/2013

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Est-ce une conséquence du succès remporté par la Bi¬ble populaire ? A partir de 1866, Gustave Doré accumule les sujets religieux dans ses dessins mais surtout dans sa peinture, qui ne sera guère appréciée en France.

Si dans son pays la critique le boude, l'Angleterre en re-vanche l'accueille à bras ou-verts et le considère comme le plus grand peintre reli¬gieux du XIXe siècle, renom¬mée qui franchira l'Atlanti¬que. Les prédicateurs ap¬puient leurs sermons sur ses tableaux bien connus du grand public tel le Triomphe du christianisme sur le paga¬nisme. La Doré Gallery, qui ouvre ses portes en 1867 au 35, New Bond Street, à Lon¬dres, ne désemplira pas pen¬dant les vingt-quatre années de son existence.

« mes plus vraies inspirations me sont venues de mes sujets religieux, déclarera l'artiste, et je n'ai jamais senti pour mes autres tâches la même ferveur .

» Les sujets bibliques lui permettent de conjuguer la mode orientaliste à son goût pour le merveilleux et à son sens de la dramatu r gie.

Les pér ipéties de l'Ancien Tes ­ tament deviennent volontiers sous son trait des événements fantasmagoriques, pleins de panache, qui se déroulent dans une atmosphère étran­ ge .

Le massacre des premiers­ nés , dernier châtiment infligé par le Dieu de Moïse à l'in­ flexible pharaon , est l'occa­ sion pour Gustave Doré de montrer un ange extermina­ teur , l'épée à la main, indiffé ­ rent à la douleur des mères égyptiennes, figures à l'arien-tale qui ne sont pas sans évo­ quer, dans leur posture et leurs drapés, les personnages d'une tragédie grecque.

La fille de Pharaon et ses suivan­ tes , découvrant sur les berges du Nil le panier en jonc où a été déposé Moïse, sont déjà plus égyptianisantes, mais pas la moindre pyramide ne se profile dans le lointain.

La reconstitution de l'Égypte antique ne fut en effet pas une préoccupation de l'artis­ te, qui privilégie toujours la richesse exubérante de son monde intérieur par rapport à la réalité .

L'« Histoire des croisades » E st-ce une conséquence du succès remporté par la Bi­ ble populaire ? A partir de 1866, Gustave Doré accumule les sujets religieux dans ses dessins mais surtout dans sa peinture, qui ne sera guère appréciée en France.

Si dans son pays la critique le boude, l'Angleterre en re­ vanche l'accueille à bras ou­ verts et le considère comme le plus grand peintre reli­ gieux du XIX• siècle, renom­ mée qui franchira l'Atlanti­ que.

Les prédicateurs ap­ puient leurs sermons sur ses tableaux bien connus du grand public tel le Triomphe du christianisme sur le paga ­ nisme.

La Doré Gallery, qui ouvre ses portes en 1867 au 35, New Bond Street, à Lon ­ dres, ne désemplira pas pen­ dant les vingt-quatre années de son existence.

Sujet religieux toujours, mais cette fois au prisme de l'his­ toire et propice aux scènes héroïques qu'il affectionne, c'est ! ' Histoire des croisades,. »

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