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GUTTINGUER Ulric : sa vie et son oeuvre

Publié le 14/12/2018

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GUTTINGUER Ulric (1785-1866). Issu d’une famille protestante d’origine suisse fixée à Rouen vers la fin du règne de Louis XV, Ulric Guttinguer épouse une riche héritière, dont la dot lui permet de se livrer tout entier à l’étude et à la poésie; classique sous l'Empire, il se rallie au premier romantisme, celui de la Muse française, où il publie des poèmes qui seront réunis en 1824 sous le titre de Mélanges poétiques. Le recueil compte cinq parties : « Souvenirs », roman d’amour versifié, au ton confidentiel et intimiste; « Poèmes », impersonnels et objectifs; « Romances et poésies diverses », surtout inspirées de Thomas Moore; « Élégies »; « Fables ». Cette variété reflète l’éclectisme du temps, ainsi que le goût de la Restauration. En des confessions pleines de mélancolie — parfois même de désespoir —, qui n’évitent pas toujours les redites ou la monotonie, Guttinguer chantera encore les douleurs de sa vie sentimentale agitée et ses aspirations à la foi (Fables et Méditations, 1837; les Deux Ages du poète, 1844; Dernier Amour, 1852).

« héritière, dont la dot lui permet de se livrer tout entier à l'étude et à la poésie; classique sous l'Empire, il se rallie au premier romantisme, celui de la Muse française, où il publie des poèmes qui seront réunis en 1824 sous le titre de Mélanges poétiques.

Le recueil compte cinq parties : « Souvenirs », roman d'amour versifié, au ton confiden­ tiel et intimiste; «Poèmes », impersonnels et objectifs; «Romances et poés_ies diverses», surtout inspirées de Thomas Moore; « Elégies »; « Fables».

Cette variété reflète l'éclectisme du temps, ainsi que le goOt de la Restauration.

En des confessions pleines de mélancolie -p arfois même de désespoir-, qui n'évitent pas tou­ jours les redites ou la monotonie, Guttinguer chantera encore les douleurs de sa vie sentimentale agitée et ses aspiratjons à la foi (Fables et Méditations, 1837; les Deux Ages du poète, 1844; Dernier Amour, 1852).

Aîné et ami de maint poète -Hugo, Musset et, sur­ tout, Sainte-Beuve -, sombre, blessé par les femmes et par la vie, image de l'homme romantique en proie à la fatalité, Guttinguer, après s'être essayé au genre roma­ nesque dans Amour et Opinion (1827), donne, avec Arthur (1836), un précieux roman personnel.

Il avait d'abord entrepris de fournir pour cet ouvrage des maté­ riaux et des idées à Sainte-Beuve, celui-ci se chargeant de la rédaction; leur collaboration ne durera guère : Sainte-Beuve, abandonnant Arthur au bout de cent pages, écrit sa propre autobiographie morale (Volupté, 1834).

Guttinguer se résout alors à affr onter directement le public : il dit avec pudeur et délicatesse son enfance, ses erran ces, sa conversion.

Son livre est un document de première main sur la mentalité romantique et sur la sensibilité religieuse au temps de la monarchie de Juillet.. »

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