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HADDAD Malek : sa vie et son oeuvre

Publié le 14/12/2018

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HADDAD Malek (1927-1978). Poète et romancier algérien, né à Constantine et mort à Alger. Fils d’instituteur, il devient lui-même instituteur. Puis, autour des années 50, il voyage et collabore à différents journaux et revues, dont Liberté, organe du Parti communiste algérien. Il se fait d’abord connaître comme poète. Il publie le Malheur en danger (1956) puis Écoute et je t'appelle (1961). Il chante la longue marche de son peuple, la mort de ses copains, l’exil. Il proclame : « D’abord priorité pour une chanson juste / Priorité d’abord pour un matin debout ». Il ne dédaigne ni l’alexandrin ni la rhétorique. Mais on trouve aussi chez lui beaucoup de sensibilité, du lyrisme, une profonde nostalgie de l’enfance, un sens inné de la mélodie, des éclairs d’humour. Sa facilité lui joue des tours : il tombe alors dans la platitude ou la grandiloquence.

« le Malheur en danger (1956) puis Écoute et je t'appelle (1961).

Il chante la longue marche de son peuple, la mort de ses copains, l'exil.

Il proclame: «D'abord priorité pour une chanson jus te 1 Priorité d'abord pour un matin debout ».

Il ne dédaigne ni l'alexandrin ni la rhétorique.

Mais on trouve aussi chez lui beaucoup de sensibilité, du lyrisme, une profonde nostalgie de l'enfance, un sens inné de la mélodie, des éclairs d'humour.

Sa facilité lui joue des tours : il tombe alors dans la platitude ou la grandiloquence.

A la même époque, il publie quatre romans : la Der­ nière impression (1958) est la première vision algérienne sur la guerre d'Algérie; Je t'offrirai une gazelle (1959), qui a pou!' décor le Sahara, constitue un hymne à la liberté; l'Elève et la Leçon (1960) oppose un médecin algérien installé en France à sa fille, militante nationa­ liste; Le quai aux Fleurs ne répond plus (1961) a pour héros un poète algérien en exil dans lequel l'auteur a sans doute mis beaucoup de lui-même.

Dans un brillant essai joint à son second recueil de poèmes et intitulé Les zéros tournent en rond, Haddad s'interrogeait sur la situation des écrivains algériens de langue française, à ses yeux doublement orphelins, puis­ que privés de leur langue maternelle mais aussi coupés de leur public arabophone.

Il résume ainsi sa pensée : «Il n'y a qu'une correspondance approximative entre notre pensée d'Arabes et notre vocabulaire de Français.

Voilà la raison de ce malaise désolé qui fait que LES ZÉROS TOURNENT EN ROND.

Ces bâtards sont condamnés à disparaître ».

Aussi, l'Indépendance venue, choisit-il de se taire dans l'attente d'une nouvelle génération capable d'écrire en arabe.

Tl a (presque) tenu parole, se contentant de publier des articles et quelques poèmes de circonstance ou de commémoration.

Il fait alors figure de poète offi­ ciel et occupe différents postes de responsabilité dans le domaine de la culture.

Malek Haddad a été célébré au moment de sa mort comme « poète et militant de la Révolution » (El Moujahid, 4 juin 1978).

F.

DESPLANQUES. »

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