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HUGO (1802-1885): vie et oeuvre

Publié le 08/11/2011

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hugo

Victor Hugo, comme tout poète lyrique, a chanté sa prqpre vie ; elle lui proposait une grande diversité de sujets. Enfant, il suivit son père, colonel de l'Empire en Italie, puis général en Espagne. Il grandit à Paris, avec ses frères, tous élevés par leur mère, dans une dépendance de l'ancien couvent des Feuillantines, dont le jardin immense assura son premier contact familier avec la J;J.ature. Marié jeune, il était déjà à 28 ans père de quatre enfants, et sa vie, depuis lors se confondit avec son oeuvre jusqu'à ce qu'un malheur terrible vint le frapper : il perdit sa fille aînée, toute nouvelle mariée, d!une noyade tragique en Seine, et ne s'en consola jamais.

I. - LE POETE LYRIQUE

II. - LE PENSEUR

III. - UN MONDE D'IMAGES

IV.- L'ART

V. - LES TROIS GRANDS RECUEILS

 

hugo

« sa propre enfance, celle de ses enfants et petits-enfants, et l'enfant même, l'enfant idéal.- a) Les Odes gardent la trace des toutes jeunes années vagabondes et rappel­ lent le bonheur des « vertes Feuillantines», domaine des jeux et des rêves.

- b) Les œuvres suivantes nous donnent à contempler les quatre enfants du poète, deux filles et deux garçons, que dominait l'aînée, Léopoldine, celle qui devait mourir noyée avec son mari : elle fai­ sait alors la petite maman à ravir, elle fut une exquise fée, l'ange de la famille.

Le poète partageait leur vie, les amusait et les instruisait, se grisait de leur présence, de leurs drôleries de gestes et de mots, du charme dont ils enveloppaient tout le foyer." Un jour, il les avait chassés de son cabinet, où ils venaient de mettre le désordre dans de précieux feuillets ; mais tout aussitôt il les rappela, sentant bien que ses enfànts étaient ses vraies Muses : c'est le sujet de la pièce «A des oiseaux envo­ lés», prise entre plusieurs aussi significatives des Feuil­ les d'Automne, des Voix intérieures et des Contempla­ tions.- c) L'amour paternel du poète se fortifia encore dans l'épreuve, après la noyade de Villequier, qui lui tira du cœur les gémissements ·de Pauca meae (titre qui signifie « Quelques vers pour men enfant »), chef­ d'œuvre des Contemplations et qui comprend plusieurs poèmes.

Le désespoir est la source de ces poèmes pathé­ tiques, où tout d'abord explose une folie de douleur révoltée ; puis viennent l'appel déchirant des souvenirs et l'attendrissement, ensuite la lassitude épuisée ; enfin, dans la pièce fameuse « A Villequier », une résignation presque religieuse mêle son chant à celui de l'inconso­ lable douleur.

-d) C'est dans toute l'œuvre d'allleurs, vers et prose, que l'enfance a fait passer son sourire, sa fragilité, son héroïsme même.

Qu'on se souvienne de la gentille Cosette des Misérables, de Gavroche, que le même roman fait mourir en chantant sur une barricade, des jeux d'enfants dans Quatre-vingt-treize, de l'enfant qui demande de la poudre et des balles (Les Orientales), du petit Parisien de douze ans pris dans la répression de l'Jo Commune et qui veut être fusillé (L'année terrible).­ e) Enfin Hugo a composé l'Art d'~tre grand-père avec. »

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