"Il n'y a pas de mauvais livre pour un lecteur vorace"
Publié le 17/01/2022
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Introduction : Il nous aide à l'école, pour des travaux, pour nous divertir etc. Le livre est un des « objets » les plus "utilisés" dans notre vie courante. Il y a plusieurs gens qui ne peuvent pas vivre sans LE livre. Une journaliste a affirmé : « Il n'y a pas de mauvais livre pour un lecteur vorace » Mais est-ce que c'est vrai ? Nous allons étudiés cette "citation".
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- Dans une page demeurée célèbre du Manifeste du surréalisme, André Breton écrit à propos des romanciers et de leurs oeuvres : « Le caractère circonstanciel, inutilement particulier, de chacune de leurs notations, me donne à penser qu'ils s'amusent à mes dépens. On ne m'épargne aucune hésitations du personnage : sera-t-il blond ? Comment s'appellera-t-il ? Autant de questions résolues une fois pour toutes, au petit bonheur, il ne m'est laissé d'autre pouvoir discrétionnaire que de fermer
- Imaginons que vous soyez bibliothécaire et qu'un lecteur dans l'embarras vous demande de lui indiquer un « bon livre». Quels seraient les critères qui vous permettraient de le conseiller ? Evitez de faire un catalogue d'oeuvres et de rester dans le vague : soyez précis, exprimez-vous en fonction de vos expériences de lecteur et de vos goûts.
- Vous écrivez une préface pour une édition des « Pensées ». Expliquez au lecteur ce que Pascal a voulu faire en écrivant ce livre et en quel état il l'a laissé.
- En réalité, chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même. L'ouvrage de l'écrivain n'est qu'une espèce d'instrument optique qu'il offre au lecteur afin de lui permettre de discerner ce que, sans ce livre, il n'eût peut-être pas vu en soi-même ?
- « Publier un livre c’est procéder à un lâcher de vampires. Les livres sont des oiseaux secs, exsangues, affamés, qui errent dans la foule en cherchant éperdument un être de chair et de sang sur qui se poser, pour se gonfler de sa chaleur et de sa vie : c'est le lecteur », dit Michel Tournier dans Le magazine littéraire en 1981. A l'aide des cinq textes proposés et des romans que vous avez lus, vous vous demanderez si la part que Tournier fait au lecteur n'est pas excessive.