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Incipit de Candide ou l'optimisme (chapitre 1) de Voltaire

Publié le 17/06/2012

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Candide ou l’optimisme est un conte philosophique de Voltaire. Voltaire est un des grands hommes du mouvement des Lumières, il dénoncera les injustices, les inégalités et l’intolérance pour faire évoluer la société. Ce conte, publié en 1759, est représentatif de l’esprit des Lumières et de ses grands combats, puisque Voltaire y énonce en particulier une diatribe (critique) implicite à cause de la censure, de la philosophie de Leibnitz qui prône que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. A travers les mésaventures du personnage principal éponyme, Voltaire démontre que la société est basée sur le mal.

L’extrait que nous allons étudier est l’incipit du conte qui joue un rôle d’exposition et décrit le merveilleux univers du château de thunder-ten-tronch où l’optimisme est de mise.

Quelles sont les marques du l’incipit et comment Voltaire pose un regard ironique sur un monde en apparence parfait ?

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« 2 Cunégonde : caractérisée par trois adjectifs : « fraîche, grasse, appétissante » (l 23).

Elle n’a aucun rôle important sinon celui de représenter les tentations de la sensualité.

Pangloss : le précepteur arrive en dernier et il est longuement présenté de manière élogieuse .

Le ton est admiratif : Pangloss = « oracle » : (« Il prouvait admirablement », l.

28).

S ituation figé e, décrite comme un tableau centré sur le baron .

Les personnage s semblent vivre en aut arcie .

Candide écoute avec une confiance aveugle son précepteur.

Rupture : « un jour ».

Le lecteur découvre la sensualité de Cunégonde avec sa relation avec Candide qui es t rejeté du château - > la chute du chapitre et l’élément déclencheur .

L’expression « chassé du paradis terrestre » annonce les difficultés que va rencontrer Candide.

Fait penser à Adam et Eve chassés du paradis (Parodie).

II Un texte argumentatif L’ironie passe par le point de vue de Candide car la scène semble être vue par un regard qui se contente de constater les faits mais est incapable de les interpréter.

1) La critique de l’aristocratie Voltaire critique implicitement les règles strictes de l’aristocratie avec les « 71 quartiers » -> hommes ne sont pas jugés par leur valeur mais par leur ancêtres et dénonce l’absurdité d’un système qui ne s’adapte pas .

Pronom « icelui » ( terme médiéval ) - > l’aristocratie n’est plus d’actualité.

Article défini -> baron souligne sa puissance ≠ autres personnages désignés par articles indéfinis ->connotation pauvre.

Puissance ridiculisé par éléments banals « fenêtres ; porte ; tapisserie ».

Son admiration repose sur son titre.

« et » relie le baron et les c ochons.

La baronne ridiculisée car désignée par son poids et « s’attirait par là u ne très grande considération » -> ironi e de l’insistance sur la dignité.

Le pouvoir et la considération des personnages : illusion et non réalité.

Confusion et distorsion : narrateur souligne implicitement que chez le baron tout est faux : « chiens de basse -cour » complètent « la meute », « palefreniers » sont ici « piqueurs », « vicaire du village » « grand aumônier ».

Il y'a donc une confusion entre la réalité et l'app arence.

Au début , impression d'un noble qui mène un grand train de vie , alors qu'il ne s'agit que d'un petit seigneur de province .

2) La dénonciation de la Philosophie de Pangloss Pangloss (signifie « tout langage ») dénoncé de manière ironique.

Discours to urné en dé rision par le nom de sa science « métaphysico -théologo -cosmolonigologie » -> vaste débarras qui s’appuie sur la naïveté de son public ( mot « nigaud » ).

Son s avoir = tissu de banalités et d’évidences dites sur un ton docte : « Il prouvait admirablement qu’il n’y a point d’effets sans causes ».

Le verbe « prouvait » + l’adverbe « admirablement » -> ironie.

Voltaire veut montrer l’absurdité de son enseignement par son raisonnement optimiste à l’aide d’hyperboles : « le plus beau des châteaux ; la meilleure fin ».

Les exemples appuient une démonstration soi -disant logiqu e: « donc », « par conséquent » mais en réalité elle ne comporte aucune logique : la conclusion qu'il formule n’ est donc pas recevable .

Conclusion :. »

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