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Introduction Bernard de Ventadour est un musicien et poète de langue d’oc du XIIème siècle.

Publié le 28/10/2020

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Introduction Bernard de Ventadour est un musicien et poète de langue d’oc du XIIème siècle. Dans son poème, « Quand je vois l’alouette » le troubadour fait état de son dépit amoureux pour une dame qui n’est pas nommée mais qui a pu être Aliénor d’Aquitaine. On peut se demander à la lecture de ce texte comment le poète expose-t-il son renoncement à l’amour dans ce poème ? Nous suivrons tout d’abord le mouvement qui expose la tristesse du poète avant de nous attarder sur l’explication qu’il donne à sa douleur avant de conclure sur son renoncement à l’amour. Développement Le premier mouvement expose la tristesse du poète La première strophe met immédiatement au premier plan le poète au travers du pronom personnel « je ». Le complément d’objet direct « l’alouette » qui suit directement le premier verbe semble permettre d’illustrer le bonheur comme le montre l’enjambement « battre / de joie » qui permet de commencer le second vers par le mot joie. On remarque le champ lexical de l’amour par l’emploi des verbes d’action « s’abandonner » et « se laisser tomber » qui montrent, ainsi que la ri...
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« entre l'opposition du présent « je ne puis m'empêcher d'aimer » qui montre que la douleur du poète est présente (emploi du pronom personnel je) et un futur douloureux « celle dont je n'obtiendrai nulle faveur » évoquant un avenir où il n'y a pas d'espoir renforcé par l'adjectif indéfini épithète associé à faveur. On remarque également que l'objet d'amour du poète n'est mentionné qu'au travers du pronom démonstratif « celle » et du pronom personnel « elle » comme on le voit au début du vers suivant, début qui s'oppose à la fin du vers où se trouve le pronom personnel « moi », la disposition de ces deux mots illustrant le fait que le poète et celle qu'il aime sont totalement à l'opposé l'un de l'autre.

La douleur du poète continue de s'exprimer au vers suivant par une hyperbole montrant toute sa détresse : elle m'a pris moi-même et le monde entier ».

La strophe se termine sur l'amer constant qu'il ne reste rien au poète, constat souligné par l'emploi répété du déterminant possessif « mon » « elle ne m'a rien laissé que mon désir et mon coeur ardent ».

Enfin le dernier mouvement expose le renoncement à l'amour du poète.

La dernière strophe débute par la conjonction de subordination « puisque » qui implique un rapport de causalité qui dit que le poète ne peut séduire sa « dame ».

Cette impossibilité est illustrée au vers suivant par la répétition de la conjonction de coordination ni « ni prière, ni merci, ni les droits qui sont miens » et se termine par l'amer constat « et qu'il ne lui plaît pas que je l'aime ».

Suit alors la conséquence débutant par l'adverbe jamais montrant la résolution définitive du poète « jamais plus je ne le lui dirai.

» Les quatre derniers vers illustrent le renoncement du poète à l'amour et commence par l'adverbe de manière « ainsi » qui exprime une conséquence, celle de l'abandon de l'amour « c'est ainsi que je me sépare d'amour et y renonce.

» On remarque dans les deux vers suivants une alternance entre les pronoms personnels « elle » et « je » et on retrouve un jeu dans les temps entre le passé composé « elle m'a fait mourir » qui montre que l'action est accomplie et que du moins quelque chose est mort chez le poète et le présent « je lui réponds par la mort ».

Le vers suivant débute par la conjonction de coordination « et » qui exprime un rapprochement avec le vers précédent « et je m'en vais » et exprime une conséquence à la cause mentionnée après « puisqu'elle ne me retient pas ».

Le poème s'achève par une gradation commençant par le désespoir du poète avec l'adjectif « malheureux » suivi du groupe prépositionnel « en exil » et de la proposition « je ne sais où » qui montre que le. »

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