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JULIEN SOREL (analyse du personnage)

Publié le 07/10/2018

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A la chute de l’Empire, Stendhal se retire en Italie, alors dominée par l’Autriche et qu’il aime tout particulièrement. Il y fait paraître différents essais dont Rome, Naples et Florence (1817). Mais en 1821 il doit quitter l’Italie et rentrer à Paris, ses activités l’ayant rendu suspect à la police autrichienne.

 

Menant une vie mondaine, Stendhal commence à faire paraître des œuvres réellement originales. Ce sont De l'Amour (1822) qui manifeste l’influence des idéologues, et surtout Racine et Shakespeare (1823), qui prend parti pour le théâtre romantique en affirmant la nécessité de proposer au public contemporain des pièces dégagées des contraintes classiques. Mais ses quelques essais de roman comme Armance (1827) n’ont guère de succès ou ne sont pas même achevés.

 

En 1830, il publie Le Rouge et le Noir. Il a fini le manuscrit très vite et n’en a pas suivi la publication car, au même moment, il est nommé consul à Trieste par le gouvernement de Louis-Philippe. L’année d’après il quittera Trieste pour Civitavecchia, près de Rome. Il y écrit Lucien Leuwen qui reste inachevé. Sa santé se détériorant, il prend en 1836 un congé de plusieurs années, voyage, puis revient à Paris. Il écrit alors La Chartreuse de Parme (1839) et les récits qui formeront ses Chroniques italiennes.

 

De retour à Civitavecchia en 1839, il commence Lamiel, son dernier ouvrage. Mais la maladie le mine et il revient à Paris où il meurt en 1842 d’une attaque d'apoplexie, laissant de nombreux manuscrits inachevés.

« Julien Sorel • 223 garçon ambitieux.

Il avait d'abord pensé faire carrière dans les armes; mais il réfléchit que depuis la Restauration le pouvoir de l'Eg lise ne fait que croître en France .

Il accepte donc la propos ition.

Résolu à faire étalage de sa riches se , le maire de Verrières, M.

de Rênal, se met en quête d'un précepteur pour ses enfants.

Sur la recommandation de l'abbé Chélan, il engage Julien.

Dès son arrivée à la maison du maire , la mine et le compor tement du jeune homme attirent Madame de Rênal.

De son côté Julien, qui n'a jamais connu de femme, est ébloui .

Bientôt Julien et la femme du maire entretiennent une liaison passionnée.

Une lettre anonyme alerte M.

de Rênal.

Sans y ajouter foi, il juge néanmoins préférable d'éloigner Julien, qui part pour le séminaire de Besançon.

Avant son départ , le jeune homme revoit sa maîtresse qui le reçoit de façon très froide .

Il la quitte, persuadé qu'elle ne l'aime plus.

Au séminaire, Julien vit une vie dure et humiliante.

Il y appre nd la dissimulation et l'hypocrisie, et y découvre les petites machinations qui s'y trament sans arrêt.

Un peu mal­ gré lui, il est impliqué dans une intrigue par laquelle le directeur du séminaire, l'abbé Pirard , est amené à rendre service au puissant marquis de la Mole.

Celui-ci prend alors Julien comme secrétaire particulier et l'emmène à Paris.

Avant de quitter Besançon, Julien retourne voir Madame de Rênal, qu'il trouve toujours aussi amoureuse.

Il reste une nuit et un jour entiers auprès d'elle mais, manquant d'être surpris, il s'enfuit de justesse sous les coups de feu sans être reconnu.

A Paris, Julien se fait bientôt remarquer dans le monde par son caractère ombrageux et la pertinence de ses remarques.

Un duel achève d'en faire une figure de la capit ale.

Le marquis de la Mole le comble de faveurs.

Energique, décidé, il tranche sur la mollesse générale des jeunes nobles qu'il est amené à fréquenter.

C'est ainsi qu'il séduit Mathilde, fille du marquis, qui se donne à lui.

Julien et Mathilde connaissent alors une passion complexe, dans laquelle les élans du cœur, les calculs de l'ambition et la fierté person nelle se mêlent de manière inextricable.

Pour­ tant, autant par ambition que pour aviver la jalousie de. »

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