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L' Ingénu de Voltaire : CHAPITRE 1, « l'impitoyable bailli.. dans la plus belle attitude du monde »

Publié le 15/08/2012

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voltaire

Il connaît 3 langues, il maîtrise même le français à la perfection. En plus, qualité reconnue : il a voyagé = confrontation avec plusieurs cultures, cela a contribué à son ouverture d'esprit. Cela l'amène à faire l'éloge de la tolérance religieuse des anglais (au sujet du baptême qu'on tente de lui imposer). Il éprouve de la sympathie pour les anglais. Voltaire est lui même anglophile et il s'est toujours montré élogieux à l'égard de l'Angleterre accompagné du blâme, des dysfonctionnement de la société française.  À la proposition du baptême « L'Ingénu répondit qu'en Angleterre on laissait vivre les gens à leur fantaisie « Il ne reconnaît pas la supériorité d'une foi sur une autre. « La loi des Hurons valait pour le moins la loi des Bas-Bretons « d'où ce refus « Il témoigne que la proposition ne lui plaisait point du tout « ← il menace de partir.    ==> Curiosité intellectuelle : en s'intéressant plus à d'autre chose que soi-même. On se rend compte de son bon sens, de son sens de la mesure. Il marque son goût de la tolérance : toutes les caractéristiques d'un philosophe en devenir, un sage en devenir, une sorte de modèle. Voltaire ne propose pas l'image traditionnelle d'un bon sauvage mais il brosse le portrait d'un homme naturel idéal. On a affaire à un être de raison doté de qualités morales et intellectuelles qui lui permettront de brosser l'image d'un idéal d'homme civilisé.

voltaire

« Véritable frénésie du baptême qui s'empare de ces hôtes.

Dans le texte « Nous le baptiserons » répété 3 fois.

Ils ne changeront pas d'avis.

Cette folie est confirmée parles cris.

Profit pour la petite communauté et non pour le baptisé.

« honneur infini »Beaucoup d'orgueil, d'amour propre → d'égoïsme lié aux retentissements qu'aura la cérémonie.

« Vous en n'aurez l'honneur mon cher frère » Le baptême perd de sasubstance spirituelle et religieuse. Importance du paraître : attaque de Voltaire contre les sacrements de l'Église et des conversions forcées. Conclusion partielle Voltaire condamne ce réflexe fanatique en l'opposant à la tolérance religieuse des anglais.

Une communauté persuadée/convaincue de sa supériorité et qui aime dansl'autre ce qui lui ressemble.

Elle cherche à gommer/annuler les différences.

Le héros ne s'en laisse pas conter. La curiosité des deux femmes Le chapitre se termine sur une note fort légère.

Voltaire souligne d'une manière comique la curiosité des deux femmes « qui ne purent se tenir » → poussé par despulsions naturelles et l'admiration qu'elles éprouvent pour le physique du huron.

Cela entraîne à un voyeurisme aussi inattendu qu'inconvénant.

« Regarder par letrou ».

« Il reposait dans la plus belle attitude du monde » Spectacle attendrissant du sommeil du huron.Le huron parle de force de sa religion mais Mlle de St-Yves a compris autre chose.

Elle est déjà tombée amoureuse du huron (l'inconstance) → un bon point pourelle. La résistance du huron. Le huron n'est pas un homme complaisant.

Il revendique sa liberté de penser.

Son altérité dans la différence des usages (s'exprime) comme le fait de dormir à mêmele sol → signe de différence et extérieur de son appartenance.Mais le huron se montre très attaché à ses pratiques religieuses. La revendication de sa liberté (du huron) Le héros fait preuve d'un solide bon sens.

Attaché à son indépendance.

C'est lui qui va donner la leçon à ces hôtes « … de la vôtre » ← réponse sans appel.

Enrépondant à Mlle de St-Yves → réponse plus argumentée.

À la frénésie de la petite communauté s'oppose le huron, la sagesse, le calme.

Il ne cède pas àl'enthousiasme qui l'entoure mais il veut être convaincu (soit il n'est pas contre le baptême) mais il attend des arguments solides.Or personne ne lui explique l'importance du baptême dans la religion catholique (l'accueil dans la communauté religieuse).

On lui demande d'accepter sanscomprendre, comme les nouveaux nés auxquelles on leur impose la même chose.

Cette méthode ne lui convient pas.Le huro n'a rien d'un ignorant, il refuse d'être manipuler.

D'où son refus de sa conversion « L'Ingénu l'assura...

» PAGE 42.

On a affaire à une phrase très articuléedes femmes.Quelqu'un loin d'être le sauvage qu'on imaginait au départ → il est maître de son discours.

Voltaire s'attaque aux conversions obtenues par la pression ou force.

CesHommes doués de raison, ne change pas d'avis, de conviction.

On a donc un problème de libre choix, liberté de conscience cher aux philosophes. Le huron = un faux sauvage? Il connaît 3 langues, il maîtrise même le français à la perfection.

En plus, qualité reconnue : il a voyagé = confrontation avec plusieurs cultures, cela a contribué àson ouverture d'esprit.

Cela l'amène à faire l'éloge de la tolérance religieuse des anglais (au sujet du baptême qu'on tente de lui imposer).

Il éprouve de la sympathiepour les anglais.

Voltaire est lui même anglophile et il s'est toujours montré élogieux à l'égard de l'Angleterre accompagné du blâme, des dysfonctionnement de lasociété française.À la proposition du baptême « L'Ingénu répondit qu'en Angleterre on laissait vivre les gens à leur fantaisie » Il ne reconnaît pas la supériorité d'une foi sur une autre.« La loi des Hurons valait pour le moins la loi des Bas-Bretons » d'où ce refus « Il témoigne que la proposition ne lui plaisait point du tout » ← il menace de partir. ==> Curiosité intellectuelle : en s'intéressant plus à d'autre chose que soi-même.

On se rend compte de son bon sens, de son sens de la mesure.

Il marque son goût dela tolérance : toutes les caractéristiques d'un philosophe en devenir, un sage en devenir, une sorte de modèle.

Voltaire ne propose pas l'image traditionnelle d'un bonsauvage mais il brosse le portrait d'un homme naturel idéal.

On a affaire à un être de raison doté de qualités morales et intellectuelles qui lui permettront de brosserl'image d'un idéal d'homme civilisé. CONCLUSION GENERALE On trouve une certaine légèreté de ton dans ce chapitre, parce qu'on y rencontre des personnages caricaturaux.

Pourquoi ? Parce qu'ils sont arc-boutés sur ce qu'ilscroient être la vérité, ils sont plein de préjugés également.

Des notations grivoises qui montrent l'attirance des femmes envers luiLes dénégations têtues du huron contribuent à l'aspect comique léger de la scène [Registre satyrique et comique associé].L'enjeu est plus important : Voltaire fait passer un message → il critique la religion à travers l'obsession du baptême, l'interprétation des écritures à travers lecomportement des bas-bretons.

La remise en cause de la conversion religieuse et l'éloge de la tolérance.Il met à mal les préjugés autour de l'image du « sauvage » qui donne ici des leçons.

Une petite société de notable de province : étroit d'esprit.

Ils se sentent > àl'Ingénu, refus de l'indifférence.

Volonté d'imposer ses modes de vie et de penser = colonisation, uniformisation religieuse.

Le huron va accepter le baptême pour leurfaire plaisir. »

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