La baisse de productivité de la zone Euro

« intéressant de voir lesquels.

Un des premiers facteurs cités par les deux auteurs est la salarisation des économies.Le temps de travail des non-salariés (agriculteurs, indépendants) étant plus élevé que celui des salariés, lasalarisation progressive de l'économie due au fait du déclin du secteur agricole, a eu pour effet mécanique deréduire le temps de travail annuel général.

Cependant même si cela a été un facteur majeur, cela n'a pas été le seul.Les autres facteurs qui ont contribué à cette baisse sont la diminution de la durée hebdomadaire du travail collectif,l'augmentation des nombres de jours de congés.

Ensuite les mutations de la composition de l'emploi, notamment lacroissance des emplois de services, et le développement du temps partiel ont également contribué à la baisse de ladurée du temps de travail.Alors que le salariat est bien en place, on observe qu'un autre phénomène est à l'origine d'une baisse du temps detravail.

C'est pendant les Trente-Glorieuses que ce phénomène apparait.

En effet, à cette période, nous sommesdans un contexte économique très favorable et les forts gains de productivité du travail ont permis de desserrer lademande en main-d'œuvre et les tensions sur le marché du travail, et donc de réduire la durée travaillée.

Les deuxauteurs nous indiquent que cette réduction s'est faite via la baisse du nombre d'heures supplémentaires ou l'octroide journées supplémentaires de congés.

On s'aperçoit alors que la productivité du travail, agit sur la durée du travaildes employés en la réduisant.

Par ailleurs c'est à cet effet que nombre de lois et de réformes ont été votés.

On adonc assisté par exemple à un accroissement des jours de congé.

La troisième semaine de congé fut acquise en1956 et la quatrième semaine en 1968.Néanmoins, on s'aperçoit que même lorsqu'il y a une baisse des gains de productivité, la durée de travail annuelledécroit également.

C'est ce qu'il s'est passé lors de la rupture du rythme de croissance au milieu des années 1970.En effet dans un contexte économique défavorable, dans lequel les niveaux de productivité étaient devenusrelativement faibles, les entreprises, pour des couts de production moindre, décident de licencier des employés.Suite à ces faits, les gouvernements européens, à l'instar de la France, veulent réduire la durée de travail enfavorisant le temps partiel en vue de combattre le chômage.

De ce fait on peut affirmer qu'une baisse aussi bienqu'une hausse de la productivité du travail entraine une réduction de la durée annuelle du temps de travail. En conclusion, ce corpus de deux textes nous a permis de comprendre que la productivité est l'un des meilleursingrédients pour une bonne croissance.

Obtenir une meilleure productivité, c'est-à-dire produire plus avec un tempsde travail égal voire moindre, est le mot d'ordre de tous les entrepreneurs.

Cependant pour l'obtenir, il faut faireconcourir plusieurs facteurs et notamment le facteur travail.

En effet, nous avons vu que la réduction du temps detravail, permettait d'obtenir une meilleure productivité puisqu'à contrario, une hausse de la durée de travail réduitl'efficacité de chaque heure travaillé.

Toutefois, ce n'est pas le seul facteur qui permet d'augmenter la productivité.En effet on a pu citer l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication qui permet, viala substitution du capital au travail, de faire des gains de productivité et ainsi d'augmenter la croissance.

Enfin, lerapport de l'INSEE nous a permis de voir comment s'est effectuée la baisse du temps de travail globalement dans lemonde, mais surtout de voir que la productivité fut l'un des phénomènes ayant justement conduit à une baisse de ladurée annuelle de travail.. »