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La cité vertueuse d'al-Farabi

Publié le 30/07/2011

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Abu Nasr Mohamed ibn Mohammad ibn Tarkhân ibn Uzalagh plus connu sous le nom d’al-Fârâbi est né en 259/872. On a peu de détails sur sa biographie. On sait qu’il est mort à un âge avancé, en 950, à Damas, qu’il naquit dans le district de Fârâb en Transoxianie, à Wasij plus précisément. Il est issu d’une famille de notable, son père ayant exercé un commandement militaire à la cour des Samanides. En tout cas c’est dans cette région qu’il grandit et étudie avant de partir pour Bagdad poursuivre sa formation.

« La cité vertueuse d’al-Farabi Abu Nasr Mohamed ibn Mohammad ibn Tarkhân ibn Uzalagh plus connu sous le nom d’al- Fârâbi est né en 259/872.

On a peu de détails su r sa biographie.

On sait qu’il est mort à un âge avancé, en 950, à Damas, qu’il naquit dans le dist rict de Fârâb en Transoxianie, à Wasij plus précisément.

Il est issu d’une famille de not able, son père ayant exercé un commandement militaire à la cour des Samanides.

En tout cas c’est dans cette région qu’il grandit et étudie avant de partir pour Bagdad poursuivre sa formation.

Il part ensuite compléter ses recherches dans l’une des institutions d’enseignement en arabe proche de Byzance.

Il revient à Bagdad où il en seigna jusqu’à ce que la situation dans la capitale le force à partir pour la Syrie, puis l’Egypte d’où il revint pour demeurer en Syrie jusqu’à sa mort.

Parmi les maîtres qu’il eut en Asie centrale et à Bagdad, il y avait des clercs chrétiens qui faisaient remonter l’origine de leur enseignement philosophique à l’école d’Alexandrie, école platonicienne païenne, christia nisée à la fin de la période romaine, et dont les derniers membres s’étaient déplacés vers Antioche, Harrân, Bagdad et l’Asie centrale.

Ayant suivi une formation philosophique né oplatonicienne, et étant devenu suffisamment versé en théologie chrétienne né oplatonicienne sous la direction de ces maîtres nestoriens, on aurait pu s’attendre à ce qu’il développe une théologie musulmane néoplatonicienne.

Il n’en fit rien, il rejeta au contraire ces traditions pour revenir à une tradition pré-néoplatonicienne, c’est-à-dire moyen-platonicienne.

Al-Farabi soutient que la philos ophie de Platon et d’Aristote convient à l’étude des religions révélées, et que c’est sous la philosophie pol itique que cette étude devrait être menée.

Il développe une philosophie de la religion ba sée sur la tradition philosophique platonico- aristotélicienne en générale et sur la philos ophie politique platonicienne en particulier.

L’instauration des religions révé lées et des sociétés fondées sur celles-ci ont posé un nouveau défit à la philosophie : rendre in telligible le nouvel ordre politico-religieux fondé sur la prophétie, la révélation et la lo i divine.

Al-Farabi fut le premier philosophe majeur à relever ce défit.

Pour ce faire, il a tenté de confronter, relier et a essayé d’harmoniser la philosophie politique classique avec l’islam, religion révélée, par le biais d’un prophète législateur, Muhammad, sous forme de loi divine.

Ce dernier organisa ses adeptes en une communauté politique, et les dota, via la religion, de croyan ces tout autant que de principes et de règles de conduite.

Al-Farabi avait à affronter et à résoudre le problème des prétentions contradictoires de la philosophie politique et de la religion à organiser la totalité de la vie humaine.

C’est grâce à sa redécouverte de la tradition philosophique classique, qu’il pu rendre intelligible la philosophie politique dans le nouveau contexte créé par les religions révélées.

Ses écrits les plus connus sont des œuvres polit iques portant sur l’obtention du bonheur par le moyen de la vie et du régime politique.

Et son ouvrage phare est la cité vertueuse.. »

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