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La déixis

Publié le 27/11/2012

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La de ixis est une notion linguistique dont la dénomination est directement empruntée au grec ?????? (action de montrer, ou référence). La deixis est l'une des façons de conférer son référent à une séquence linguistique ; elle intervient lorsque la compréhension de certaines parties d'un énoncé nécessite une information contextuelle. Un mot ou une expression est déictique si son interprétation varie en fonction du contexte, comme c'est le cas des pronoms par exemple. La deixis s'oppose à : l'anaphore à la différence de la deixis, n'implique pas de rapport avec d'autres éléments du contexte. Je peux dire en effet « ce chat va se faire écraser « en désignant simplement ce chat sans que celui-ci ait été déjà mentionné antérieurement. Dans ce cas, le déterminant démonstratif connaît un emploi déictique : il désigne un référent présent dans la situation d'énonciation ou accessible à partir d'elle. Il peut alors être accompagné d'un geste, d'une mimique ou d'un mouvement qui facilite l'identification. Toutefois, dans « J'ai vu un chat. Ce chat s'est fait écraser. «, ici le déterminant démonstratif est anaphorique, i. e. qu'il identifie un référent (chat) déjà évoqué antérieurement. l'embrayage, qui se satisfait des seules indications fournies par l'acte même de l'énonciation. Dans « je veux cette voiture «, le référent je, qui est dit « embrayeur du discours « parce qu'il manifeste dans l'énoncé la présence du sujet de l'énonciation, est clairement identifié par le fait que c'est moi qui énonce la phrase. Par opposition, le déterminant déictique cette nécessite, comme nous l'avons dit, un geste de monstration (cette voiture que je montre du doigt parmi tant d'autres) ; même chose avec « Regarde-le «, où cette fois-ci le pronom est pris dans un emploi déictique (ou anaphorique... là encore, tout dépend du contexte dans lequel la phrase est énoncée). Remarque : certaines grammaires ne distinguent pas la « deixis « et l'« embrayage «, ou les « déictiques « et les « embrayeurs «[1]. D'abord, deixis vient du grec "deixis", désignation. Déictique désigne en linguistique des termes servant à montrer (monstratifs), à désigner un objet singulier déterminé dans la situation (de communication). La deixis est le phénomène de "pointage" d'objets de la situation de communication par des mots. Selon cette définition, le déictique fonctionne comme un pointeur en informatique : une adresse (le mot) dans la mémoire va désigner un fichier ou une autre adresse , ou un programme (l'objet). D'après la définition du Petit Robert 1995, Le déictique est un élément linguistique qui sert à montrer, à désigner un objet singulier d&ea...

« beaucoup à un fonction mathématique, on verra pourquoi au chapitre III, mais il est d'abord nécessaire de déterminer ce que et qui sont les mots de la langue, lesquels sont concernés, et qu'est-ce qui est appelé la situation de communication.

A savoir pourquoi deux personnes présentes au même endroit, au même moment et assistant au même événement, ne décriront pas exactement ou pas du tout la même chose.

La réalité dépend-elle des personnes ou y a-t-il autre chose, une vérité venue d'ailleurs ? Une fable est un court récit en vers ou occasionnellement en prose qui vise à donner de façon plaisante une leçon de vie.

Elle se caractérise par la mise en scène d'animaux qui parlent, à moins que ceux-ci cèdent la place à des éléments naturels ou à des personnages types.

La moralité, exprimée à la fin ou au début de la fable, est parfois implicite, le lecteur devant la dégager par lui-même. Pour Phèdre, le grand fabuliste latin, «Le mérite de la fable est double: elle suscite le rire et donne une leçon de prudence» 1 .

Cette portée didactique des fables explique la facilité avec laquelle elles ont circulé et ont été reprises d'une culture et d'une société à une autre.

Comme l'a dit G.

K.

Chesterton , « la fable est une sorte d'alphabet de l'humanité au moyen duquel on a pu écrire les premières certitudes philosophiques; et pour cette raison les figures devaient fonctionner comme des abstractions algébriques ou des pièces d'un jeu d'échecs 2 .» Au sens premier, le mot « fable » désigne l'histoire ou enchaînement d'actions qui est à la base d'un récit imaginaire, quel qu'il soit 3 . Étymologie .

Le mot fable vient du latin fabula (« propos, parole »), qui désigne le fait de parler en inventant (d'où dérive aussi le terme « fabuler »).

En grec, il n'y avait pas non plus de mot spécial pour désigner le genre de la fable, qui était désignée par le mot signifiant récit: μύθος (qui a donné le mot « mythe »).

Pour référer au genre, l'usage se répand très tôt de désigner les fables comme des aesopica (litt.: « propos d'Ésope »), ce qui se traduira au Moyen Âge par ysopets . Genre littéraire .

La fable est une forme particulière d’ apologue , qui désigne tout récit à portée moraliste.

Elle se distingue de la parabole , qui met en scène des êtres humains et laisse le sens ouvert à la discussion 4 .

Elle se distingue aussi de l' exemplum , qui est un récit présenté comme véridique.

Elle est distincte enfin du fabliau , qui est un conte satirique ou moral, souvent grivois, dont le genre s'est épanoui en France entre le XII e siècle et le XIV e siècle L' apologue est un discours narratif démonstratif, à visée argumentative et didactique , allégorique , rédigé en vers ou en prose , qui renferme des enseignements, dont on tire une morale pratique. I.

L'apologue 1.

Définition. »

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