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La Fontaine-Les Fables

Publié le 04/02/2013

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fontaine
Envoyé par Agnès. LA FONTAINE - LES FABLES Etude : LES SOURCES Attention : les notes qui suivent portent essentiellement sur les Livres VII à XII des Fables et renvoient à l'édition Folio Classique. NB : Ne pas confondre les sources de chaque fable, càd le texte de départ et les sources de chaque fable en tant que genre, càd la tradition au moment où il s'empare du genre I - L'héritage du passé A - Des origines antiques La tradition veut qu'Esope, grec du 6ème s. en soit l'inventeur. > Brefs récits qui mettent en scène des animaux (leurs vertus et défauts = transposition des comportements humains). Une leçon dégage la significat° morale. Ms la morale d'Esope est différente de celle d'un moralisateur : il se fait observateur des relations entre les hommes. > Schéma de la fable ésopique : conflit faible vs fort > constat du rapport de force > morale qui indique les moyens de s'en sortir. > Deux poètes latins du 1er siècle exploitent ce fonds ésopique : Phèdre et Horace (dans certaines de ses Epîtres ou Satires). Phèdre : originalité ds le style (forme versifiée ms qui maintient le tonde la conversation, dc effet de naturel) >> exple du style attique qui allie élégance et brièveté. Variétés des sujets, des tonalités, complexités des situations. > Opposition ésopique fort vs faible se double d'une dualité morale (bon vs méchant..) B - Continuation en France > Au moyen âge, ss la forme d'Isopets (recueils de fables ésopiques en frs), d'imitation du poète latin Avenius : Avionets. + Marie de France + Roman de Renart ( travestissement animalier). > Fin du 16ème, Pierre Pithou découvre un manuscrit des Fables de Phèdre et le publie. > 15ème s. en Italie : des érudits redécouvrent Esope en grec : traduction (cf Abstemius en 1495 : recueil de 100 fables nvelles ; Alde en 1505 en Italie ; Robert Estienne, en 1529 pr la France). C - Un héritage oriental > Cf Livre 7, avertissement p 193,194 : « Seulement je dirai par reconnaissance que j'en dois la plus gde partie à Pilpay Sage Indien «. > Nveau fonds d'imaginaire et de rêve. Cf influence du Dr François Bernier rencontré chez Mme de La Sablière. Il a voyagé en Inde ( pays qui croit d'ailleurs à la métempsycose) > Pilpay = philosophe et poète. Son recueil = Le Pacha Tantra est rédigé en sanskrit > 8ème siècle : version arabe de ce recueil qui sera à l'origine de ttes les versions européennes du fonds oriental de la fable >adapté par l'écrivain arabe Ibn Al Mogaffa (Le livre de Kalila et Dimna ). Il sera traduit en frs par Gaulmin : Le livre des lumières ou la conduite des rois (1644) > Ds le récit, insertion de parenthèses : contes, apologues pour appuyer un discours persuasif. Le lecteur est poussé à tirer les ccls par la voix qu'un pers exprime tt au long du livre (= voix de l'écrivain ). II - La fable au XVIIème siècle. A - La tradition humaniste > Elle s'affirme à la Renaissance et consiste en un travail d'érudition qui veut rompre avec la naïveté des Isopets et redonner tt son éclat à l'original antique. Les humanistes italiens du 16ème s. regpent et traduisent le fonds ésopique ds de luxueuses éditions. > En France, au 17ème s. , Nivelet (neveu de Pierre Pithou) publie une anthologie qui se rattache à cette tradition savante et que la Fontaine utilisera abondamment. Il contient ttes les versions antiques des fables ésopiques, les fables de Phèdre, celle d'Abstémius et d'autres fables inédites (Mythologia Aesopica). > L'humanisme cherche dc à élever la fable à une haute dignité. B - La tradition scolaire > Puise ds le fonds ésopique à des fins pédagogiques ou didactiques. Ds les collèges jésuites ou jansénistes la fables sert pour des exercices de traduction ms aussi pour des exercices de rhétoriques ou oratoires > Dès lors en choisissant ce genre, la fontaine reprend des histoires connues de tt le monde ; le lecteur apprécie d'abord l'art de sa transposition par comparaison. 5dimension perdue aujourd'hui. > Il faut y rattacher les recueils d'emblèmes : recueils de gravures représentant des scènes qui apportent un enseignement. Une maxime tire la leçon de la scène, puis sur la page de droite vient un dvpt moral. > Ce rapprochement de La Fontaine avec l'emblème contribue à son succès : Les 1ères éditions des Fables comportaient des gravures représentant les situations évoquées ds la fable. Ensuite, il parvient à faire passer les images et le mvmt ds le texte même. Il cherche ainsi à créer un effet d'agrément chez le lecteur par l'alliance de la fable et de la gravure. C - Les partis pris de La Fontaine La Fontaine s'inscrit ds une double tradition : la tradition érudite avec Esope et Phèdre et la tradition pédagogique et éducative en dédiant son ouvrage au Dauphin. > La référence à Esope s' inscrit ds la perspective de l'esthétique classique qui fait de l'imitation des Anciens une règle majeure. Il se place du côté des Anciens ds la querelle ds anciens et des modernes. Ms l'imitation n'est pas conçue comme un esclavage, ms plutôt comme un stimulant : « Mon imitation n'est pas un esclavage : Je ne prends que l'idée, et les tours et les lois, Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. « > Il manifeste sa dette envers les anciens à de nbreuses reprises ds les fables : - Esope (VIII, 13 ; IX, 1 ; XI, 7) - Horace, Virgile, Homère - Boccace - Socrate (XI, 7), Platon (IX, 19), Aristote (IX, 9 ; XII, 13), Epicure (VIII, 16) - Démocrite, Hippocrate et Pythagore. > Ces figures confèrent plus de poids à ses propos et rappellent les origines culturelles, les fondements d'une tradition dt La F. est « le dépositaire infidèle « (IX, 1), le continuateur. III - « Mon imitation n'est point un esclavage « A - Une liberté revendiquée > Il revendique une liberté créatrice par rapport aux anciens : il faut renouveler une matière usée par la tradition et plaire au public en adaptant les fables au goût de l'époque. Cf préface de 1668 : « ...on veut de la nveauté et de la gaieté. Je n'appelle pas gaieté ce qui excite le rire mais un certain charme, in air agréable qu'on peut donner à toutes sortes de sujet, même les plus sérieux. « > Il écrivait aussi dans la préface des Contes en 1666 : « [L'auteur] retranche, il amplifie, il change les incidents et les circonstances, quelquefois le principal événement et la suite ; enfin ce n'est plus la même chose, c'est proprement une nouvelle nouvelle ; et celui qui l'a inventée aurait bien de la peine à reconnaître son propre ouvrage. « Il aurait pu dire cela à propos des Fables. B - Les principes généraux de cette imitation > Qd il s'inspire d'un modèle « sec et laconique «, comme Esope, Phèdre, Abstémius, il enrichit énormément le récit (par exemple «Les obsèques de la Lionne «(VIII, 14), « Le vieillard et les trois jeunes hommes «(XI, 8). Au contraire, il raccourcit les longs développements de Pilpay, supprime les détails inutiles, accentue la concentration dramatique et la vigueur du dénouement. Il lui arrive aussi d'unir deux sources différentes ds une même fable. > Qd ses modèles lui donnent ts les éléments du récit, il rend la représentation plus vivante et plus complète, transforme parfois les circonstances, ou modifie l'équilibre de la fable pour mieux en dégager la leçon. > Pour faire de la fable une comédie, il individualise les personnages, qui prennent un caractère humain et dialoguent selon leur psychologie (VIII, 10 ; XI, 8). > Beaucoup de modifications sont destinées à accroître la vraisemblance de l'intrigue. > Enfin, la personnalité du conteur intervient sans cesse pour animer et égayer le récit. > « Nous ne saurions aller plus loin que les anciens : ils ne nous ont laissé pour notre part que la gloire de les bien suivre «, disait La Fontaine (I, 15). Mais il faut lire les fables d'Esope pour se rendre compte à quel point il reste original et personnel tout en imitant. Conclusion Derrière un héritage antique, oriental et une tradition scolaire, on peut lire l'originalité de La Fontaine. De plus, il choisit un genre sans prestige littéraire, puisque la fable n'appartient à aucune classification de la classification des genres littéraires proposée par Boileau ds son Art Poétique en 1674. LA FONTAINE - LES FABLES Etude : L'ESTHETIQUE CLASSIQUE (NB : étude sous forme de notes diverses, ébauches de qques pistes à la fin ) > La Fontaine a partagé les idées littéraires des autres gds classiques du 17ème s. (Racine, Boileau) et a pris nettement parti dans la querelle des anciens et des modernes. Texte très important à ce sujet : L'Epître à Huet où il réaffirme la doctrine de l'imitation : « Mon imitation n'est point un esclavage : « Je ne prends que l'idée, et les tours, et les lois, « Que nos maîtres suivaient autrefois ? « Si d'ailleurs quelque endroit plein chez eux d'excellence « Peut entrer dans mes vers sans nulle violence « Je l'y transporte, et veux qu'il n'ait rien d'affecté, « Tachant de rendre mien cet air d'antiquité (....) « Térence est dans mes mains ; je m'instruis dans Horace ; « Homère et son rival sont mes dieux du Parnasse. « > Toujours dans L'Epître à Huet,, il proclame l'art de respecter la nature, prêche « l'art de la simple nature «. > Mais relation avec cette doctrine classique reste ambiguë : - La fable est bien un genre hérité de l'antiquité grecque, mais sans réelle reconnaissance littéraire - Il fait des emprunts modernes mais ce genre reste malgré tt empreint d'archaïsmes - Genre laissé aux enfants ou à la tradition scolaire, mais ignoré des poéticiens. > Reste classique par le sujet qu'il traite : la nature humaine, les m?urs, les c?urs. Mais pour ce faire, il a recourt à des fictions invraisemblables (pittoresques ou merveilleuses ? cf Patrick Dandrey, La fabrique des fables, Essai sur la poétique de La Fontaine) et notamment celle des animaux parlants > Il se donne pour but d'instruire et plaire (cf « docere et placere «) tt cela ds une vision morale. Mais en réalité, il touche un public mondain dans les salons littéraires par exple qui s'attache bcp plus à la gaieté nvelle du genre. > Sur le style, cf citation de P. Dandrey : « Et puis une manière admirable, artisanat consciencieux paré des grâces du naturel le plus aisé, délicatesse sans fadeur, régularité sans raideur, discrétion sans froideur, pudeur sans affectation ; un goût harmonieux et toujours congruent, un sens exquis de la mesure et de l'équilibre, et le génie de la transparence. Certes. Mais un penchant à la diversité, à l'irrégularité - et pas seulement celle des mètres -, une originalité toujours en éveil, aspirant aux dissonances subtiles et à un certain mélange des tons, un art trop savant à appliquer les règles pour n'être pas tenté de les tourner, toujours au seuil du pastiche ou de la parodie ; et une personnalité doucement indomptable et fuyant les contraintes hors de celles qu'elle s'impose, un sens inné de l'écart peu compatible avec l'ambitieux projet d'édicter par l'exemple d'une perfection régulière les normes d'une esthétique définitive. « > En effet, les vers irréguliers ou enjambants de La Fontaine sont en contradiction avec les règles de Boileau et Malherbe. Les références ou hommages aux poètes frs et italiens du Moyen Age et de la Renaissance sont en contradiction avec le respect exclusif dû aux anciens. Enfin la fable est un genre que Boileau ds son Art poétique ne recense ni ne classifie. Les accents personnels (confidences lyriques, engagements polémiques ) sont en désaccord avec la recherche d'universalité. Il est également infidèle à Esope et à sa tradition : fable versifiée, aspirations à l'amour, retraite, vie bucolique. > En bref, on retrouve chez La Fontaine un côté classique avec : plaisir et instruction liés, maîtrise des règles, harmonie, mesure et équilibre. Mais il a aussi un côté plus « moderne « avec une tendance à l'originalité jusqu'à l'excès càd l'irrégularité. > Cf P. Dandrey : « Le traitement de la question posée par les rapports entre La Fontaine fabuliste et l'esthétique classique suppose deux conditions, l'une théorique, l'autre pratique. En théorie, on ne peut sans doute concevoir les relations entre les Fables et la poétique classique qu'à la condition d'accepter que le relief offert par ces feux croisés modifie quelque peu l'image communément reçue de chacun d'eux, en formant l'hypothèse que cette confrontation jette conjointement sur l'inspiration du fabuliste et sur la nature de l'esthétique classique une lumière qui renouvelle une partie de leur définition.(...) Càd en tentant de montrer que La Fontaine doit la rencontre qu'il fit de son propre génie en composant ses Fables à un certain esprit classique, qui sut promouvoir en diversité la dispersion dans laquelle aurait pu s'épuiser une fécondité naturellement musarde. Et que si réciproquement les Fables comptent parmi ces chefs-d'?uvre qui ont accompli le classicisme en dépit de sa doctrine, ou du moins ont ménagé entre lui et elle les porte-à-faux généreux et féconds qui protègent du risque de l'académisme un art mu par une souveraine mais périlleuse ambition de perfection régulière. « > Les raisons d'un respect intelligent de l'Antiquité gréco-latine selon La Fontaine (cf Epître à Huet) ? > La question de l'imitation : l'infidélité est nécessaire car le classique n'est pas l'imitateur servile, le simple traducteur de textes anciens. Le classique sait assimiler ses sources et fait le détour par autrui pr se trouver lui-même, càd qu'il s'approprie l'héritage ancien. Les anciens sont nécessaires ds la mesure où ils sont formateurs et pédagogues des classiques. > La question du naturel : Il consiste à ne pas montrer les traces de l'imitation, le travail d'assimilation...Toujours rester vraisemblable : ne pas choquer le public satisfaire ses attentes, aller au devant du sentiment de vérité. Les fables restent plausibles grâce à l'adéquation entre les animaux et leur langage, leur rang et leurs actions (le lion reste le roi des animaux et occupe la position qui lui est due. > La question du goût et du bon sens : Le goût = hommage au jugement du public (par exple, La F. élargit ses sources à l'orient suite à la demande de Mme de la Sablière ; le Duc de Bourgogne lui impose « Le chat et la souris « ). Le classique est indissociable de la société ds laquelle il vit et de ses valeurs : ref mythologiques, allusions d'actualité (cf VII,14 ; XII, 4 ; VII, 4 : la fille n'est pas sans rappeler les précieuse ridicules). Le bon sens classique va de pair avec le respect de l'ordre social et un idéale de sagesse alliant mesure et proportion, cf IX,11 « Rien de trop « : « De tous les animaux l'homme a le plus de pente A se porter dans l'excès Il faudrait faire le procès Aux petits comme aux grands. Il n'est âme vivante Qui ne pèche en ceci. Rien de trop est un point. Dont on parle sans cesse, et qu'on n'observe point. « > Tout est dans le juste équilibre. Cet équilibre invite en outre à rester à sa place : comme le singe de la fable XI,5, le sage sait se taire si nécessaire. Il ressort de là une attitude à la fois philosophique et chrétienne qui consiste à accepter l'ordre du monde et la destinée laborieuse de l'homme (IX, 4 : « Dieu fait bien ce qu'il fait «) . Le classique est qqu'un de profondément chrétien, et donc qqu'un de pessimiste sur la nature humaine (X,7 « C'est de l'homme qu'il faut se plaindre seulement «). > Malgré tout, universalité du message que La Fontaine entend délivrer n'est pas remis en cause par in penchant pour les confidences. Son sujet principal reste en effet l'homme. A qques exceptions près, on ne trouve pas comme chez La Bruyère des satires particulières et précises de tel ou tel personnage (réel ou fictif). Il préfère décrire les défauts de l'âme humaine. On retrouve d'ailleurs cette aspiration à la généralité dans l'énonciation des morales (« on , nous... «), par exple XIII,12 : « S'assure-t-on sur l'alliance / Qu'a faite la nécessité ? «, souvent aussi à la troisième personne, cf X,11 : « L'absence est aussi bien un remède à la haine / Qu'un appareil contre l'amour «. En fin, le « je «, bien que personnel, reste svt ornemental (pour cette transition du je à la 3ème pers., voir VII,14). CCL : pistes possibles pour l'étude du classicisme qui se révèle à travers : - une technique (source, modèle) - une thématique (morale, chrétienne) - une esthétique (naturel, vérité plaisir) LA FONTAINE - LES FABLES Etude : L'ORIENT Sur les 87 fables du 2ème recueil, 22 proviennent de sources orientales, soit le quart du recueil : - VII, 1 Les animaux malades de la peste (satire découle d'une source orientale) ...

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« C – Un héritage oriental  Cf Livre 7, avertissement p 193,194 : « Seulement je dirai par reconnaissance que j’en dois la plus gde partie à Pilpay Sage Indien ».  Nveau fonds d’imaginaire et de rêve.

Cf influence du Dr François Bernier rencontré chez Mme de La Sablière.

Il a voyagé en Inde ( pays qui croit d’ailleurs à la métempsycose)  Pilpay = philosophe et poète.

Son recueil = Le Pacha Tantra est rédigé en sanskrit  8 ème siècle : version arabe de ce recueil qui sera à l’origine de ttes les versions européennes du fonds oriental de la fable >adapté par l’écrivain arabe Ibn Al Mogaffa (Le livre de Kalila et Dimna ).

Il sera traduit en frs par Gaulmin : Le livre des lumières ou la conduite des rois (1644)  Ds le récit, insertion de parenthèses : contes, apologues pour appuyer un discours persuasif.

Le lecteur est poussé à tirer les ccls par la voix qu’un pers exprime tt au long du livre (= voix de l’écrivain ). II – La fable au XVIIème siècle. A – La tradition humaniste  Elle s’affirme à la Renaissance et consiste en un travail d’érudition qui veut rompre avec la naïveté des Isopets et redonner tt son éclat à l’original antique.

Les humanistes italiens du 16 ème s.

regpent et traduisent le fonds ésopique ds de luxueuses éditions.

 En France, au 17 ème s.

, Nivelet (neveu de Pierre Pithou) publie une anthologie qui se rattache à cette tradition savante et que la Fontaine utilisera abondamment.

Il contient ttes les versions antiques des fables ésopiques, les fables de Phèdre, celle d’Abstémius et d’autres fables inédites ( Mythologia Aesopica ).  L’humanisme cherche dc à élever la fable à une haute dignité. B – La tradition scolaire  Puise ds le fonds ésopique à des fins pédagogiques ou didactiques.

Ds les collèges jésuites ou jansénistes la fables sert pour des exercices de traduction ms aussi pour des exercices de rhétoriques ou oratoires  Dès lors en choisissant ce genre, la fontaine reprend des histoires connues de tt le monde ; le lecteur apprécie d’abord l’art de sa transposition par comparaison.

5dimension perdue aujourd’hui.  Il faut y rattacher les recueils d’emblèmes : recueils de gravures représentant des scènes qui apportent un enseignement.

Une maxime tire la leçon de la scène, puis sur la page de droite vient un dvpt moral.  Ce rapprochement de La Fontaine avec l’emblème contribue à son succès : Les 1ères éditions des Fables comportaient des gravures représentant les situations évoquées ds la fable.

Ensuite, il parvient à faire passer les images et le mvmt ds le texte même.

Il cherche ainsi à créer un effet d’agrément chez le lecteur par l’alliance de la fable et de la gravure.. »

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