La guerre de troie - Acte I scène 9

« difficile à cerner.

Séductrice et infidèle, elle semble insensible aux autres et au monde, se pliant à leurs volontés de manière indifférente. Cette indifférence s'explique par ses visions : elle sait grâce à elles que le destin des hommes est scellé, que rien ne sert de s'y opposer.

Cependant elle est capable de compassion et d'humanité ; ainsi, elle ménage Hector dans la scène 9 en lui disant que « personne n'est infaillible » et elle accepte d'aider à la paix. Le personnage d'Hélène est surtout représenté comme faisant l'objet de l'animosité des Troyens.

Dans l'acte 1 de la pièce de Giraudoux, elle évolue dans des situations plus délicates, d'ordre privé avec Pâris, ou dans l'affrontement avec Hector.

L'auteur la place devant ses propres responsabilités, mais ne s'appesantit pas sur des remords ou des revendications individualistes. Il donne, à travers ses répliques, une image nuancée et inattendue, créant ainsi la personnalité la plus originale de la pièce, faite d'hésitation et de mystère, de préciosité et d'humour, digne de figurer dans la galerie des portraits de l'éternel féminin. Hélène est donc un personnage complexe, plein de contradictions apparentes, liée au destin et indifférente à lui qui, elle le sait, écrit l'Histoire sans elle.

A la fois fragile et forte, puisant sa force dans une soumission absolue à l'ordre du monde, elle joue le rôle qui lui est impartie : séduire.     Le portrait moral d'Hector : Prince de Troie, et fils du roi Priam, Hector est le champion de la paix.

Il est caractérisé comme le personnage le plus important de la pièce : un jeune guerrier,  sensible aux valeurs familiales, à la tendresse d'une épouse et d'un enfant.

En effet, il est représenté comme le chef de famille : il s'impose à son frère et à son père.

Il aime son épouse Andromaque, qui attend un enfant de lui. Homme de conscience, Hector se définit lui-même comme  « un général sincère » ; « faucon » et « chêne », la droiture et la solidité sont ses qualités.

Sa morale n'est pas austère, mais nuancée par l'amour et la joie, « l'élan vers ce qui est juste et naturel ».

L'épreuve du combat lui a fait mesurer le prix de la guerre et l'illusion de. »