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La guerre de Troie n’aura pas lieu, Jean Giraudoux Analyse d’Hélène dans La guerre de Troie n’aura pas lieu

Publié le 09/09/2018

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troie

On voit bien que le sort d’Hélène pourrait être décidé par les dieux comme l’est tout destin d’héroïne tragique (comme Phèdre ou Iphigénie) mais ici Zeus ne préfère pas décider et s’en remettre aux mains des deux camps soit les Grecs (Ulysse) et troyens (Hector). Après cette scène où la messagère des dieux Iris explique toutes ces paroles, Hélène n’apparait plus. Alors qu’elle aurait pu encore intervenir pour choisir. Mais elle lance un dernier affront à tous lorsqu’elle embrasse Troïlus à la toute fin de la pièce, ce qui montre que c’est elle qui détient finalement le pouvoir sur les autres et qu’elle fera ce qu’elle voudra.

 

Ce texte nous a permis de renforcer l’idée d’une Hélène à la fois superficielle et séductrice mais nous révèle également qu’elle n’est pas juste une beauté mais également un cerveau qui peut manipuler et réfléchir face à ses désirs. Elle reste cependant une femme gouverné par ses désirs.

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« Bien qu’Hélène ait suivie Paris, elle n’a en fait décidé que de suivre sa nouvelle cible, un homme de plus dans sa collection, elle ne l’aima pas vraiment pas plus que les autres hommes qui ont jalonné sa vie depuis qu’elle est femme.

Elle raconte dans ce livre qu’elle ne voit que certaines choses, certaines personnes. Elle voit les choses qui l’intéressent sur le moment puis ne les voit plus quand elle les a eu : « je choisis les objets et les hommes.

Je choisis ceux qui ne sont pas pour moi des ombres.

Je choisis ceux que je vois » cette réplique de la scène neuf acte un montre parfaitement bien cet argument.

Elle avait vu Paris quand elle l’eût rencontré mais elle ne le voit plus maintenant qu’elle l’a eu : « Ah ! Vous croyez que c’est Paris ? Je vois en effet un morceau d’aurore… ».

Cette histoire de vue ou d’aveuglement d’Hélène renvoi au fait qu’elle est inaccessible car elle choisit puis laisse.

Même si son amant l’aime encore, elle part ou ne se soucie plus de lui.

Ainsi Ulysse à la scène treize de l’acte deux dit : « Pâris aurait pu se laisser aller […] à vingt généreuses étreintes.

Il a choisi le cerveau le plus étroit, le cœur le plus rigide, le sexe le plus étroit… » Cette répétition du mot « étroit » montre que rien n’aurait pu faire changer d’avis Hélène : une chose étroite est une chose inaccessible.

Elle l’est d’ailleurs en corps : « sexe » mais également en esprit : « cœur » et « cerveau » V) Hélène face aux dieux Les dieux comme toujours dans la mythologie grecque s’opposent les uns aux autres.

Aphrodite en tant que déesse de l’amour est évidement pour la belle Hélène qui lui donne beaucoup de distraction par sa beauté : en effet, il y a eût peu de femmes qui ont déclenché des guerres pour leur beauté.

Elle interdit à Ulysse et Hector de séparer Pâris de son Hélène. Pallas Athéna s’oppose à Aphrodite car elle dit que « Tout être amoureux […] déraisonne », elle veut donc que les deux amants se séparent. Zeus enfin comme à son habitude ne se positionne pas, il laisse aux deux héros : Ulysse et Hector décider si Hélène doit partir.

Il prévient cependant que si elle ne part pas il y aura la guerre. On voit bien que le sort d’Hélène pourrait être décidé par les dieux comme l’est tout destin d’héroïne tragique (comme Phèdre ou Iphigénie) mais ici Zeus ne préfère pas décider et s’en remettre aux mains des deux camps soit les Grecs (Ulysse) et troyens (Hector).

Après cette scène où la messagère des dieux Iris explique toutes ces paroles, Hélène n’apparait plus.

Alors qu’elle aurait pu encore intervenir pour choisir. Mais elle lance un dernier affront à tous lorsqu’elle embrasse Troïlus à la toute fin de la pièce, ce qui montre que c’est elle qui détient finalement le pouvoir sur les autres et qu’elle fera ce qu’elle voudra. Ce texte nous a permis de renforcer l’idée d’une Hélène à la fois superficielle et séductrice mais nous révèle également qu’elle n’est pas juste une beauté mais également un cerveau qui peut manipuler et réfléchir face à ses désirs.

Elle reste cependant une femme gouverné par ses désirs.. »

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