La Leçon, Eugène Ionesco

La Leçon, Eugène Ionesco

Introduction :

Au XXème siècle se développe l’absurde, un mouvement littéraire désignats des auteurs tels que Sartre, Camus et Beckett, qui  ont développés un art qui met en valeur l’expression de l’absurdité, de la condition humaine, de l’ « étrangeté « de l’homme. De même, Ionesco est un dramaturge et écrivain roumain et français considéré comme l’un des représentants du théâtre de l'absurde. Il écrit La Leçon, en même tant que La Cantatrice Chauve, qui fut interprétée pour la première fois au théâtre de Poche en 1951. Il s'agit de l'histoire d'un vieux professeur qui reçoit chez lui une jeune bachelière pour lui donner des cours. Au fil du temps, les cours augmenteront en difficulté et l'élève ne comprendra plus le maître, qui deviendra de plus en plus agressif, tandis que la jeune élève va devenir petit à petit épuisée. Un fossé de connaissance les séparera finalement et c'est le maître qui finira par tuer son élève. L’extrait étudié représente le dénouement de la pièce. Dans cet extrait, l’élève mentionnée est la 40ème victime du maître de la journée.  Cette pièce repasse par des similaires, mais le degré d’intensité augmente au fur et à mesure de la pièce puisque le professeur se métamorphose en ou sadique. Nous nous demanderons comment l’auteur met en valeur l’absurdité de cette pièce. Nous répondrons à cette question en la faveur de trois axes. Dans un premier temps, nous verrons l’ambiguïté de la bonne, puis dans un deuxième temps, nous étudierons le mépris du professeur, et enfin, nous verrons le sinistre de cette comédie.